Deauville – VRAI/FAUX. Deauville : pour les selleries, « les professionnels sont une vitrine

Du côté des selleries, le marché est stable. Catherine Toulouse est responsable de la sellerie de la Côte depuis vingt ans et Clarisse Marsan-Pulleiron a repris, il y a sept ans, la sellerie Thillault, un établissement historique à Pont-l’Évêque.

Internet et la grande distribution plombent le commerce des selleries

FAUX. « Nous avons des marques qu’on ne trouve pas dans la grande distribution. Les grossistes n’y sont pas, assure Catherine Toulouse, gérante de la sellerie de la Côte, à Deauville, à deux pas de l’hippodrome. Et la concurrence fait avancer ».

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La commerçante rappelle que les articles vendus nécessitent du conseil. « Nous connaissons parfaitement nos produits. Par exemple, je vais aider le client à choisir une bombe adaptée. »

Et pour ce qui est d’Internet, la commerçante est bonne joueuse : « Nous l’utilisons aussi pour les réseaux sociaux », sourit-elle.

Du côté de Thillault, la sellerie « historique » de Pont-l’Évêque, la propriétaire, Clarisse Marsan Pulleiron, dresse un constat similaire : « Nous ne proposons pas les mêmes gammes et les clients ont compris qu’il fallait mettre un peu plus cher dans ce type de produits pour le garder plus longtemps. »

Ce sont surtout les professionnels qui vont dans les selleries

FAUX. Il y a beaucoup de professionnels dans la région, « ce qui draine une grosse clientèle d’amateurs, remarque Catherine Toulouse. Le professionnel, c’est un peu notre vitrine ».

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Elle va d’ailleurs leur vendre ses produits sur les concours. « Nous faisons toutes les catégories mais environ 70 % de CSO (Concours de saut d’obstacles) et un peu de complet et un de galopeurs. » Ce n’est pas ce dernier public qu’elle touche le plus car « il y a deux camions spécialisés qui se rendent sur l’hippodrome et les jockeys sont souvent sponsorisés. À la boutique, c’est le cavalier d’entraînement que nous allons voir ».

Les selleries n’ont pas trop souffert de la pandémie

VRAI. « Pendant la pandémie, tous les amateurs et professionnels étaient là, indique Catherine Toulouse. Nous faisions de la livraison parfois pour des petites choses mais c’était pour ne pas se faire oublier. »

De son côté, Clarisse Marsan-Pulleiron a même remarqué que « certains se sont mis au cheval à ce moment-là ».

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