Karine Chartier et Thomas Corbasson sont des architectes présents pour la troisième édition d’Archisable, organisée par la créatrice Tina Bloch.
Pourquoi avez-vous accepté
de participer à Archisable ?
Nous travaillons sur le rapport entre le végétal, la nature et le construit. Nous ne sommes pas dans l’idée du geste architectural mais dans comment faire disparaître ce que nous faisons dans l’environnement.
Archisable est dans la prolongation de notre travail sur la disparition, faire disparaître le projet, le fondre dans les éléments alentour. La ville naît du sable et retourne au sable.
Vous êtes venu ici
avec une extrudeuse ?
Nous avons agi d’une façon très pro ! Imaginé une stratégie, simulé le timing 8 minutes par moulage figurant un immeuble, il en fallait 35 pour faire une densité.
On a interrogé un ingénieur consultant en sable qui nous a confié l’extrudeuse pour construire une muraille comme un soubassement qui allait orchestrer la disparition. On a même théorisé la possibilité de l’échec.
Quel message passez-vous ?
Ne jamais oublier le côté émotionnel de l’Architecture, le côté technique est secondaire.
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