Deauville. Sécheresse : l’hippodrome collecte les eaux de pluie pour arroser ses prairies

La course hippique est une activité phare du département du Calvados. Avec les épisodes de sécheresse de plus en plus longs et intenses de ces dernières années, les structures qui organisent les courses doivent s’adapter au manque d’eau. Sur la Côte Fleurie, le secteur de la Touques est en alerte sécheresse depuis le vendredi 23 juin. C’est le premier niveau de restrictions mis en place par la préfecture, qui interdit notamment aux hippodromes d’arroser leurs prairies de jour. Un sérieux défi pour ces structures, qui organisent souvent de grands événements hippiques lors de la période estivale.

Un hippodrome autonome en eau

À Deauville, il pleut entre 800 et 900 millimètres d’eau par an. Pour l’hippodrome de Clairefontaine, pas question d’en perdre une goutte. Ainsi, afin d’arroser ses 50 hectares de prairies, il peut compter sur son importante surface de toitures : près de 8 500 mètres carrés.

Quand il pleut, les eaux de pluie vont dans les bassins naturels. « Lorsqu’il y a un trop-plein dans ces bassins, l’excédent d’eau se déverse dans des bassins de rétention, explique Axelle Maitre, la secrétaire générale de l’hippodrome. De là, on pompe l’eau qui nous sert à arroser les prairies. »

Le recours à la nature

Cet hippodrome a une petite particularité : il est situé sur une zone marécageuse. Impacté par des travaux qui cherchaient à contenir l’eau et bétonner le marécage, le site regorgeait d’eau qui ne parvenait pas à s’évacuer et remontait sur les pistes. « On a fait en sorte que le milieu naturel retrouve sa place », résume Axelle Maitre.

Pour le préfet du Calvados, Thierry Mosimann, la démarche de l’hippodrome s’inscrit dans l’air du temps. « On a des nappes qui sont au niveau bas, ou très bas », explique-t-il. Selon lui, « il est important à présent de penser sobriété, et l’hippodrome de Clairefontaine y est déjà, il a un coup d’avance ».

L’hippodrome a dépensé 2 millions d’euros pour ce chantier. Depuis, la structure a diminué sa facture d’eau potable par sept. Elle souhaite aller plus loin et perfectionner son système en l’automatisant. « On espère pouvoir mettre ce nouveau système en place d’ici deux ans », se projette Axelle Maitre.

À Deauville, l’hippodrome de Clairefontaine vise l’autosuffisance pour arroser ses prairies

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