Deauville. TuXedo sur scène pour un concert pop-rock en mode symphonique

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C’est tout simplement une histoire de rencontres. La première, entre musiciens, a permis la formation du groupe. La suivante, avec le public, n’a pas fini de s’écrire. Ceux qui ont dansé jusqu’au petit matin sur les reprises du groupe, savent de quoi il est question.

Car le secret de TuXedo, « un groupe 100 % pure pomme » comme aime le rappeler Jef, pianiste et guitariste, c’est de mettre le feu sur le dance floor avec les tubes que les plus de 20 ans ne peuvent que connaître.

Si le nom est resté, le groupe a considérablement évolué depuis sa naissance, il n’a plus rien à voir avec ce qu’il était à sa création par une bande de copains. « Nous ne jouons que les morceaux que nous aimons. Malgré le temps qui passe, nous prenons toujours autant de plaisir et je crois que c’est une des raisons pour lesquelles ça fonctionne » remarque Mag, la chanteuse de TuXedo qui complète : « Nous sommes restés sincères sur scène ».  

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Une nouvelle aventure musicale

Le groupe repousse les frontières de la Côte fleurie et change de format en s’associant, pour la première fois, avec un orchestre afin d’interpréter quatre décennies de tubes musicaux en version symphonique. Une grande première pour la bande de copains musiciens, plus habituée à faire danser les foules qu’à les asseoir dans une salle de concert. Pas vraiment un tournant, mais un changement de cap chargé de promesses.

Pour ce concert en version symphonique, les titres ont été réarrangés par Stéphane Lechien, un Caennais qui travaille, entre autres, pour Radio France. Il a concocté une partition aux petits oignons pour TuXedo et Erato

L’orchestre Erato est constitué à la fois de profs du Conservatoire de Caen, d’amateurs très éclairés. Enfin de gens qui ont choisi une vie classique en termes de job, mais qui jouent pour le plaisir qui ont un très bon niveau. Le tout complété par des musiciens de l’ex-orchestre de Basse-Normandie..

Jef, à l’origine d’un concerto plutôt singulier.

Le projet a plu aux musiciens de l’orchestre. Ils ont tous adhéré à cette aventure à la fois musicale et humaine « Ce sont deux univers qui ne se côtoient jamais, nous sommes tous musiciens, nous lisons les mêmes notes, mais nous n’abordons pas la musique de la même façon. » 

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« Un rêve de gosses » 

« Jouer dans une grande formation, c’est un rêve de gosse que nous partageons avec Mag », confie Jef avant de revenir à la genèse du projet  : « Pendant le confinement, nous nous sommes retrouvés sans rien, c’était très long et très difficile. À l’époque, on nous disait que les gens ne redanseraient peut-être jamais, on ne savait pas s’il serait à nouveau possible d’organiser des soirées comme avant. Or TuXedo est un groupe qui tient la route, mais nous avons toujours capitalisé sur le côté festif et dansant. Pour nous il était inimaginable de jouer devant des gens assis, ce n’est pas le concept TuXedo ». Jef pense alors qu’il est temps de se réinventer, de proposer des spectacles où les gens écoutent et regardent plus qu’ils ne dansent.

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« Comme j’en avais le loisir et l’envie, j’ai pensé que c’était le moment de transformer ce temps en opportunité et nous nous sommes lancés. » 

Résultat : ensemble, TuXedo et Erato se sont produits pour la première fois le 17 novembre à Metz en présence de 700 spectateurs, âgés de 20 à 60 ans pour un événement privé.

Nous sommes partis avec l’idée que cela nous ferait une première confrontation au public et ce qui est formidable, c’est qu’il a complètement adhéré. Nous leur avons imposé un spectacle qu’ils n’avaient pas choisi d’aller voir et ils sont restés jusqu’au bout. Mieux encore, ils ont tous terminé debout ! 

Cerise sur le gâteau, de nombreux jeunes qui n’étaient pas nés dans les années 80 ont vraiment apprécié, autant que leurs parents. Un détail qui confirme, si besoin, le caractère transgénérationnel du concert.

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Une première pour commencer l’année

La grande première, devant un public qui aura payé sa place, aura donc lieu le 5 janvier sur la scène du CID. Un retour aux sources pour le groupe, établi à Saint-Martin aux Chartrains. Deux concerts suivront à Rouen puis à Caen.

Mais comment choisir les morceaux parmi un répertoire aussi riche ? « Ça a été terrible » s’amuse Jef, nous voulions tous les jouer.

Nous avons choisi des morceaux que nous aimions, ce fut une évidence. » Il a pourtant fallu se décider à en laisser de côté. Mag poursuit : « Je pense que le mieux pour défendre un produit, c’est d’être convaincu. Ensuite il y a eu une discussion entre tous les musiciens de Tuxedo. » Une savante alchimie pour accorder les morceaux que le groupe a l’habitude de jouer dans les soirées où il se produit, assortis de nouveaux que la formation augeronne rêvait de jouer depuis toujours.

Ils prendront une nouvelle coloration avec la présence de l’orchestre symphonique « C’est le cas de Tears for Fears ou de Peter Gabriel » pour ne citer qu’eux.

TUXEDO
TuXedo et Erato en mode pop-rock version symphonique sur la scène du CID. ©Sandrine BOYER-ENGEL

Le groupe a travaillé avec Stéphane Lechien à qui il a été de demandé de proposer des arrangements complets. « Je lui ai suggéré de ne pas prendre le morceau tel qu’il existe pour y ajouter des violons derrière, d’ajouter des parties orchestrales pendant lesquelles, nous les rockers, nous nous mettons de côté pour mettre l’orchestre en valeur. » Le résultat a séduit tout le monde. « Stéphane a vraiment travaillé sur les couleurs du symphonique, il est parfois passé par du baroque avec des passages très classiques, d’autres, très contemporains, et même David Guetta ! »

L’harmonie recherchée a ainsi été atteinte : « Tout le monde prend du plaisir et nous avons hâte de présenter ce concert au public », lance Jef. Et quelque chose nous dit que le public a hâte aussi de les voir et surtout de les entendre.

Les réservations c’est par ici

Vendredi 5 janvier à 20 h dans l’auditorium Michel d’Ornano du Centre international de Deauville. Samedi 10 février Zénith de Rouen, 11 février au Zénith de Caen. Réservations : https://www.congres-deauville.com

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