Humour. Anne Roumanoff boucle à Deauville son année 2022 avec son spectacle « Tout va resque bien

L’humoriste boucle l’année, au soir du 31 décembre 2022, à Deauville avec son spectacle « Tout va presque bien ! Entretien décontracté avec Anne Roumanoff qui parle actu, scène, Normandie et projets.

Rencontre avec Anne Roumanoff avant son passage à Deauville au dernier soir de l’année 2022. Elle y joue « Tout va presque bien », un spectacle idéal pour faire le point sur l’année écoulée.

Vous terminez votre tournée entamée le 7 janvier. Comment vous avez-vous senti les salles au fil des mois ?

« Le public ressort en me disant qu’il est content, que cela lui fait du bien d’oublier tous ses soucis pendant 1 h 30. C’est ce que l’on cherche auprès d’un humoriste : oublier ses problèmes et rire. Ce spectacle est très ancré dans la vie quotidienne. C’est notre rôle de tendre un miroir au public et de parler de ce qui se passe dans leur vie actuellement. Il y a à la fois des sketchs sur la société, la vie de tous les jours, sur l’actu immédiate. Il est question des sites de rencontres, du politiquement correct, des cookies des ordinateurs qui nous espionnent, des conséquences du Covid dans notre vie… Je rajoute tout le temps des sujets : l’inflation, l’Ukraine, la coupe du monde plus récemment… C’est un spectacle évolutif avec des sketchs de base. Je le fais évoluer en fonction de ce qui se passe. »

Justement, on peut rire de tout et tout mettre sur la table ?

« Bien sûr que l’on peut rire de tout et heureusement. C’est la manière de rire des choses qui change. Il y a des sensibilités selon les époques. Je ne me donne aucune barrière et je fais ce qui m’amuse. Le principal, c’est que cela fasse rire les gens. Parfois, cela me fait rire mais pas le public, donc j’enlève. Parfois les sketchs ultra-rodés ne me font plus trop rire, donc j’enlève aussi. Il est important de livrer au public de la nourriture actuelle et fraîche et pas du surgelé et du congelé. »

Qu’est-ce qui n’a pas trop fonctionné par exemple ?

« Il faut s’adapter en permanence. Quand on a rejoué après la période du Covid, c’était sur le fil. Quand on a pensé que le Covid allait reprendre fin 2021, le public était hyperplombé. C’était délicat. Après les attentats du 13 novembre 2015, on peut récupérer une salle dans un état compliqué. Sur le Covid, il y a eu tellement d’absurdités que le public rit beaucoup sur les masques, les tests, les vaccins… Il m’arrive de dédramatiser tout ça. »

Que représente la scène pour vous ?

« Pendant le Covid, je n’ai pas eu la sensation que la scène me manquait. Dès que je suis remontée sur scène, j’ai vu que j’aimais ça ; j’étais comme une plante privée d’eau, tout d’un coup arrosée. Quand je suis sur scène, c’est comme une évidence. Le rôle d’un artiste, c’est d’être dans un état de création permanente. C’est une chance de rendre compte de tout ce qu’on observe et d’avoir une scène, dernier espace de liberté. »

Avez-vous des anecdotes liées à cette tournée ?

« Le jour de France-Angleterre, j’étais sur scène en Bretagne. Je pensais que plein de personnes allaient annuler. La salle était pleine, j’ai annoncé le score à la fin du spectacle, tout le monde était très content. »

« Je connais bien la gare de Bréauté ! »

Vous allez être sur scène pendant les douze coups de minuit… Un moment sympa en perspective ?

« La séance de 22 heures du 31 s’est remplie tout de suite. J’en ai alors proposé une supplémentaire à 19 heures. Je pense que je finirai le spectacle juste avant les douze coups de minuit. Je n’aime pas trop être sur scène à ce moment-là. Le public commence à regarder son portable et n’est pas du tout concentré. Comme ça tout le monde peut ensuite vivre sa vie. »

La Normandie au moment des fêtes : hasard du calendrier ou vous y avez des attaches particulières ?

« Je suis beaucoup venue plutôt en Haute-Normandie parce que mon ex-mari était de Fécamp. C’est un coin que je connais bien et en particulier la gare de Bréauté Beuzeville  ! Je viens beaucoup moins qu’avant dans la région. »

« J’ai trouvé la ministre normande très drôle »

Vous avez eu l’occasion de rencontrer mi-décembre une ministre normande, la Havraise Agnès Firmin Le Bodo pour votre association. Pour quelles raisons ?

« C’est elle qui a demandé à me rencontrer. J’ai trouvé cette femme très drôle, sympathique. Au bout de 5 minutes, on a oublié qu’elle était ministre, on a parlé de choses très concrètes. Je poursuis l’action avec mon association Solidarité avec les soignants. C’est une goutte d’eau dans un océan mais on a rééquipé 2 500 salles de repos de soignants en France en donnant cafetières, tables, chaises, vaisselle, de la déco… Avec 500/700 €, on peut faire beaucoup pour une salle. L’an dernier, lors d’une vente aux enchères à Deauville, 40 000 € avaient été récoltés, dont la moitié réaffectée en Normandie. »

Quels sont vos projets ?

« Ma tournée se poursuit jusqu’en juin 2023. Je vais aller à l’étranger et dans toute la France. J’ai en projet un nouveau spectacle que j’espère sortir en 2023. J’espère tourner cette année une comédie familiale pas totalement financée. Je préfère ne pas en parler par superstition. »

« Tout va presque bien ! » samedi 31 décembre à 19h et 22 h (complet) au casino Barrière de Deauville 2 Rue Edmond-Blanc ; Tel. : 02. 31. 14. 31. 14 ; www.casinosbarriere.com  ; de 54 à 79 €.

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