Au Centre de collecte des déchets de la communauté de communes Cœur Côte fleurie (4CF), autour de Deauville (Calvados), un nouveau camion est à l’honneur depuis une semaine.
S’il ne peut pas passer inaperçu, par sa taille imposante, ce véhicule électrique sait se montrer pourtant discret, même quand on tend bien l’oreille. « On s’habitue bien au silence », sourit Jean-François Laurent, mécanicien du centre.
Un test
Pendant 10 jours, les ripeurs du centre de collecte testent ce nouveau camion à ordures ménagères électrique. Un test qui s’inscrit dans la volonté de la communauté de communes de « chercher des sources de carburation plus propres et moins coûteuses pour ses bennes à ordures ménagères », la collecte de ces déchets étant « très consommatrice en énergie et émettrice de CO2 ».
Président de la 4CF, Philippe Augier insiste : « On cherche à réduire les émissions de CO2 dans tous les domaines où cela est possible ».
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Un camion plus cher, moins consommateur
Ce camion électrique conçu à Blainville-sur-Orne a été prêté à l’intercommunalité par Renault Trucks.
Pour la communauté de communes, cette période de test permet de voir les avantages et inconvénients par rapport aux bennes équipées d’un moteur thermique.
Ce type de véhicule produit moins de CO2 et moins de nuisances sonores, ce qui est pas mal pour les collectes matinales.
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Si le président de la 4CF reconnaît que le seul inconvénient, « c’est le prix » du véhicule, il évalue que des économies pourraient être faites du côté du prix du gasoil. « Normalement, on dépense environ 120 € de gasoil pour 100 km. Avec un camion comme celui-là, on réduit le coût à peu près à 25 € », poursuit-il.
L’électricité est moins coûteuse à l’achat que le gasoil, limitant ainsi les dépenses de fonctionnement.
Enfin, autre avantage pointé du doigt par l’intercommunalité : « un entretien des bennes à ordures ménagères électriques simplifié et moins coûteux ».
Moins bruyant pour les ripeurs
Si le camion de 26 tonnes testé par les ripeurs est « trop long » pour certaines rues étroites à Trouville et Villerville, il existe un modèle plus petit, de 19 tonnes, qui pourrait mieux s’adapter à la morphologie des artères de ces communes.
Au niveau des nuisances sonores ou de la souplesse du camion, les agents qui l’ont testé sont vraiment très contents.
Après cette période de test, ce camion repartira le jeudi 2 mars. Ensuite, la communauté de communes devra réfléchir à aux avantages et inconvénients liés à l’utilisation de ce véhicule et « pourra ensuite se positionner sur l’acquisition ou non de ce type de matériel », conclut la 4CF.
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