Élu maire de Deauville (Calvados) le 2020, Philippe Augier, maire de Deauville (Calvados) revient sur la première moitié de son quatrième mandat et effectue un tour d’horizon des chantiers entamés. Rencontre.
Comment allez-vous ?
J’ai complètement récupéré ma forme d’avant mon problème de santé. Je me suis allégé de certaines responsabilités que j’avais en dehors de la ville à laquelle je me consacre à 80 %.
Cette première partie de mandat est-elle conforme aux objectifs que vous vous étiez fixés ?
Les choses ont été un peu décalées par la covid, évidemment, mais tous les projets que nous avions décidé d’amorcer l’ont été. Ils sont dans les tuyaux. Il y a aussi, nécessairement, un petit ralentissement du fait des coûts de l’énergie puisque nous avons eu la malchance que les prix explosent exactement au moment du renouvellement de notre contrat d’énergie.
Nous subissons donc de plein fouet les augmentations. Cependant nous avons voté le budget mercredi dernier et il conserve une très large place à l’investissement. Tous nous projets sont bien en route.
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Le campus, un grand projet de territoire
Le projet des Franciscaines vous a animé pendant deux mandats. Quel est votre nouveau moteur ?
Tout mon objectif est d’arriver à équilibrer les efforts que nous faisons entre la vie des Deauvillais permanents et l’attractivité dont nous vivons. Ce sont les résidants secondaires et les touristes qui font vivre notre économie. Il nous faut donc être en permanence dans cet équilibre. Le moteur est de continuer dans cette voie. L’économie va plutôt bien.
Les Franciscaines font partie des éléments d’attractivité, mais il y a beaucoup d’autres en matière sportive, culturelle… Il y a aussi des éléments d’attractivité privés, des infrastructures hôtelières, des restaurants… tout cela contribue à l’attractivité. Nous avons gardé notre force d’investissements en faisant très attention à la gestion.
Il n’y aura pas de nouveau projet de l’envergure des Franciscaines ?
Pour les Franciscaines il y avait une justification en matière culturelle avec un concept assez exceptionnel. De mon point de vue, le grand projet du territoire, parce que le territoire ce n’est pas que Deauville intra-muros loin de là, après les investissements que nous venons de réaliser en matière sportive, c’est le campus. Il faut aller chercher des écoles, convaincre les grandes entreprises de s’y associer, et il n’est pas impossible que ce soit là aussi très orienté transition énergétique.
S’il fallait trouver un équipement qui manque à Deauville, ce serait le campus ?
Une des préoccupations majeures dans ma tête, c’est l’éducation. Dans l’éducation, il y a beaucoup de volets. Le premier, c’est la culture. C’est pour moi l’élément fondamental de l’égalité des chances. Nous avons beaucoup fait pour cela. Il y a aussi le sport. C’est le lieu de transmission des valeurs. Il n’y a pas d’autres endroits où un tel éventail de valeurs soit transmis. Il y a beaucoup d’investissements dans le sport. Le troisième volet, c’est l’enseignement, je crois que nous sommes bien lotis à Deauville puisque nous avons une école primaire remarquable, un lycée-collège qui a recouvré un très bon niveau. Il nous manque l’enseignement supérieur, c’est l’idée du campus, d’agréger des écoles qui puissent proposer des enseignements de diverses natures.
Vous avez beaucoup investi pour que Deauville soit base arrière des JO 2024, serez-vous récompensé ?
Nous l’espérons. C’est très compliqué parce que l’un des principaux intervenants est la Chine et compte tenu de sa quasi-fermeture récente, les discussions et les négociations sont très longues. Mais Deauville est très bien partie pour accueillir des athlètes de plusieurs disciplines olympiques. C’est difficile de dire dès maintenant lesquelles. Je pense que nous aurons la réponse d’ici deux ou trois mois.
Trois nouveaux événements montés par des privés
Êtes-vous en concurrence avec Caen ?
C’est exactement le contraire. Pour la Chine, Caen a mené sa propre promotion et a très bien travaillé puisque la ville accueillera notamment la délégation canadienne. En revanche, c’est moi qui ai envoyé les Chinois à Caen puisque dans un premier temps, la Chine était en contact avec nous et nous savions que nous ne pouvions pas accueillir tout le monde. De même, certaines disciplines iront au Havre.
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Manque-t-il un événement international pour augmenter le rayonnement de Deauville ?
Dans les deux prochaines années, nous aurons trois événements nouveaux qui sont d’autant plus intéressants qu’ils sont montés en coproduction avec des privés ce qui veut dire que cela ne coûte rien à la Ville à part la logistique. Il s’agit du United Music of Deauville, le week-end de l’Ascension, le festival Manga et l’année prochaine le festival des documentaires sportifs.
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Anne d’Ornano dit souvent qu’elle a réussi sa succession à la Mairie de Deauville en vous choisissant. Avez-vous pensé à votre successeur et comment voyez-vous l’avenir ?
Je partage avec Anne d’Ornano cette idée qu’un élu doit préparer et réussir sa succession et un des éléments de la réussite est de n’en parler que le moment venu.
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