Dès le début du concert, Catherine Lara a donné le ton… elle a un réel plaisir à retrouver son public et ses amis, à chanter, à jouer du violon mais les années ont passé. La preuve, comme elle adore la Normandie, elle y vient depuis qu’elle est enfant… c’est-à-dire, dira-t-elle, non sans humour « depuis 1834 ». De plus, hasard de la programmation, le spectacle débutait à 16 heures, ce qui lui a permis d’ajouter : « avant mes concerts se tenaient le soir, aujourd’hui c’est l’après-midi et si ça continue ils auront lieu le matin à 8 h avec un petit déjeuner ».
Mais son énergie et sa vitalité ont rapidement fait oublier son âge ! Durant tout le spectacle, le public a été embarqué dans un univers musical riche… entre musique du monde et musique classique.
Elle a repris nombre de ses chansons : de Johan à Requiem pour un amour en passant par Les romantiques et bien sûr nuit magique alternant ainsi entre nostalgie, émotion et gaité. Au-delà de ses propres textes, ce spectacle a été également l’occasion pour elle d’interpréter des chansons de Léo Ferré Avec le temps et Jolie môme.
À lire aussi
Harmonie entre les artistes et le public
Catherine Lara se dit hédoniste et ça se voit. Elle vit ses chansons, fait corps avec ses violons et bouge au rythme de la musique emmenant avec elle son public. Il suffisait d’entendre la salle applaudir, battre la mesure ou entonner certains refrains pour comprendre – comme elle le confiera au journal après son spectacle –
Il s’est passé quelque chose avec le public, c’était très fort, j’étais comme dans un cocon.
L’éclairage et les images vidéo 3D renforçaient, en enveloppant les artistes, l’ambiance chaleureuse et l’harmonie entre les artistes et le public.
Elle a également interprété de superbes partitions en trio avec les deux musiciens qu’elle accompagnait sur scène comme elle a aimé à le dire avec une forme d’amour et une réelle modestie. Il s’agit d’une part de Cyrille Lehn, pianiste, orchestrateur de tous les arrangements (avec qui elle compose, par ailleurs, la musique de la série policière « Capitaine Marleau) et d’autre part de Charlotte Gautier, multi-instrumentiste.
En parlant d’elle, Catherine Lara confie : « elle joue si bien de tous les instruments que ça me rend un peu jalouse ! ». À un moment donné, elle a laissé ses deux musiciens jouer au piano Un Impromptu de Schubert parce que « Schubert, ça ne fait de mal à personne »… véritable moment de grâce !
Incontestablement, le public a apprécié ce spectacle et aurait aimé qu’il dure encore et encore. Après deux rappels, Catherine Lara s’en est allée avant de retrouver ses admirateurs pour une séance de dédicace. « J’ai tout donné, je ne fais jamais semblant ». Mais le rideau rouge du théâtre n’est jamais retombé comme si le spectacle n’était pas terminé laissant chacun repartir avec des airs en tête et une sacrée dose de mélancolie.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Cette chronique se veut produite du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées inscrites sur le site web dans l’objectif d’indiquer des précisions sur ce post qui parle du thème « ». Le site deauville-info.com vous soumet de lire ce post autour du thème « ». deauville-info.com est une plateforme numérique qui archive différentes actualités publiées sur le net dont le domaine principal est « ». Consultez notre site deauville-info.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des nouvelles publications.