Extrême droite
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En tournée pour dédicacer son dernier livre, le chef de Reconquête a profité de son passage dans le Calvados pour soigner sa clientèle, opposée à Emmanuel Macron mais favorable à la réforme des retraites, en attendant les élections européennes.
Costume à carreaux, trois exemplaires collés à la poitrine et l’autre main qui vous malaxe l’avant-bras. «Mon nom ? Je ne vous le dirai pas. C’est Lebrun. Vous connaissez le Directoire ? Lebrun c’était le troisième consul, le duc de Plaisance, avec Cambacérès et Bonaparte. Des hommes qui ont fait la France.» – prononcer «France» avec des trémolos dans la voix.
Deauville, mercredi, pour la dédicace du dernier livre d’Eric Zemmour, Je n’ai pas dit mon dernier mot (Rubempré). Dans le Calvados, le dénommé Lebrun s’occupe de faire réadhérer les militants Reconquête. Sa femme se charge de la propagande. Mais c’est lui qui parle. «Nous étions chez Les Républicains (LR) et nous avons glissé vers Zemmour, qui correspondait à ce que nous aimions chez LR», explique-t-il. Avant il était chef d’entreprise, une imprimerie, il a pris sa retraite à 70 ans. Il éclate : «J’ai vendu ma boîte quand j’en ai eu assez. Le personnel n’en a jamais assez. Maintenant ils regrettent. Ils ont des petits toutous qui les font travailler comme des nègres.» C’est dire si notre homme en pince pour l’allongement du départ en retraite.
Violences en manif, impôts trop élevés…
On a beau se trouver hors saison dans la chic station balnéaire de la bourgeoisie parisienne, ici aussi les gens sont inquiets. Parmi les quelque cinq cents personne
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