À Deauville, le festival Planches contact ouvre la saison des grands événements photo

Comme une envie d’étirer l’été encore un peu. La mer est là, les derniers nageurs refusent de la quitter… Mais l’automne déjà montre le bout de son nez, et même Deauville se doit de l’accepter. Et finalement tant mieux, car la saison est propice aux grands rendez-vous photo : un peu plus d’une semaine avant l’ouverture de Paris Photo (du 10 au 13 novembre à Paris), c’est donc Planches Contact, sur la côte normande, qui lance les festivités de saison. Non sans qu’on puisse noter une forme de similarité entre les deux manifestations. Dans la forme : la mise en avant de l’esthétique « Art Contemporain ». Dans le fond : ces deux manifestations s’adressent à des observateurs avertis.

À LIRE AUSSI : Festival « Planches Contact » à Deauville : le nouveau temps fort de la photographie

Les raisons de déambuler dans la ville ne manquent pas. On peut commencer par découvrir la sélection d’artistes contemporains (confirmés ou émergents) opérée par la directrice du festival, Laura Serani, depuis 2019. Avant de poursuivre sur les légendaires planches pour l’exposition de Raymond Depardon sur le littoral français. Une fois n’est pas coutume, son travail est en couleur, lumineux presque joyeux. Puis l’on s’aventurera vers les installations d’Omar Victor Diop où Deauville et Dakar, sa ville natale, se mélangent étrangement.

À LIRE AUSSI : Les femmes détenues à l’honneur au festival de photojournalisme « Visa pour l’image »

Cette année, les Franciscaines, nouveau lieu culturel ouvert au public depuis un peu plus d’un an, deviennent le quartier général de la manifestation, et c’est tant mieux. On y écoute les conversations des passionnées, on guette leurs avis, leurs recommandations. Il faut absolument aller voir les œuvres du photographe plasticien Georges Rousse. Ce sera fait. On ira même le retrouver à l’ancien Deauville Yacht Club, recouvert en partie de rouge et de jaune. Quant à nous, on recommande fortement les scénographies de Jean-Charles Remicourt-Marie sur l’ensemble du festival et les expositions Tremplin Jeunes Talents des photographes Dana Cojbuc et Henri Kisielewski.

À LIRE AUSSI : Photo : « L’œil urbain » fête sa neuvième édition à Corbeil-Essonnes

Des débats, des rencontres, des tables rondes : tout ici est pensé de manière à favoriser les échanges entre public et photographes. Il y a un peu du Arles des belles années dans ce Deauville 2022, chic et sympathique, mais surtout décontracté. Et la présence malicieuse et investie de la grande Sarah Moon, présidente du jury Planches Contact, donne à la manifestation son aura de poésie et de charme. Et puis, on le signale parce que c’est essentiel : un beau moment de solidarité avec la vente aux enchères organisée le dimanche 29 octobre par l’association photo4food pour récolter des fonds qui seront intégralement reversés à la Croix-Rouge de la Côte Fleurie pour financer des repas aux plus démunis.

***
Festival de photographie de Deauville Planches Contacts, du 22 octobre 2022 au 1er janvier 2023.

Cette chronique se veut produite du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées inscrites sur le site web dans l’objectif d’indiquer des précisions sur ce post qui parle du thème «  ». Le site deauville-info.com vous soumet de lire ce post autour du thème «  ». deauville-info.com est une plateforme numérique qui archive différentes actualités publiées sur le net dont le domaine principal est «  ». Consultez notre site deauville-info.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des nouvelles publications.