A Deauville, Maria Bouvot souffle ses cent bougies… avec un an de retard

Sophie QUESNEL
Lundi dernier, Maria Bouvot a fêté ses 101 ans avec sa famille et ses proches. ©DR

Lundi dernier, dans la salle du Club Jacques Letarouilly, Christèle Cerisier-Philippe, adjointe au maire et vice-présidente du CCAS, accompagnée de l’équipe du CCAS, a accueilli Maria Bouvot, sa famille et ses proches. « Avec son sens de l’humour et de la répartie, sa vivacité d’esprit, son caractère bien trempé et sa relativement bonne forme physique, Maria Bouvot porte admirablement bien ses 101 ans ! Sa fontaine de jouvence : la danse et un petit verre de porto de temps en temps » confient ses proches.

L’hommage de l’adjointe

Chargée de représenter le maire, Philippe Augier, Christèle Cerisier-Philippe a retracé la longue vie de la centenaire : « Je suis très heureuse d’être là avec vous pour fêter un anniversaire exceptionnel…101 ans ! Peu d’adjoints au maire ont eu cette chance.  Maria, vous êtes aujourd’hui entourée des être chers qui ont été témoins de votre longue vie et j’en suis très heureuse. J’ai un peu enquêté sur vous et j’ai découvert le parcours qu’a été votre vie. Vous êtes née le 30 septembre 1921 en Espagne, à Bilbao plus précisément, de parents espagnols. Ils ont décidé de venir en France alors que vous aviez 8 ans et c’est en Mayenne qu’ils décident de s’installer. Très jeune, vous vous installez à Caen puis à Trouville en 1941. A l’arrivée des Allemands, vous êtes réquisitionnée pour les servir. Vous fréquentez alors la résistance que vous approvisionnez d’informations. C’est là que vous faites la connaissance de Claude installé à Villers-sur-Mer où il » planquait « un parachutiste anglais. »

Maria Bouvot
Maria Bouvot fait partie de la mémoire vivante de la ville, voire du pays d’Auge. ©DR

Christèle Cerisier Philippe poursuit : « Sur dénonciation, le voilà cerné par les Allemands, à qui il fausse compagnie. Inutile de vous dire que criblé de balle, sa fuite fût scabreuse mais réussie. C’est chez madame Le Sueur, sage-femme de Villers qu’il sera caché et soigné. Votre amour a donné naissance à 7 enfants dont des jumeaux décédés, et c’est au 75 rue de Verdun chez Monsieur Tonnelle que vous élevez vos 5 enfants.  En 1962, vous perdez votre bien-aimé. Trois ans plus tard, vous prenez votre retraite et vous partez vivre avec quelques amies aux Baléares pendant 12 ans. A la naissance de vos petits-enfants vous décidez de revenir au quartier Boudin. »  

Maria fait partie de la mémoire vivante de la ville, voire du pays d’Auge.

« Votre vie vous a rendue forte et courageuse, a conclu l’adjointe au maire. La preuve, vous allez souffler votre 101e bougie aujourd’hui, entourée des êtres chers qui ont été à vos côtés toutes ces années durant. »

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