Fin novembre 2022, une jeune femme se rend au commissariat de Deauville (Calvados) pour déposer plainte pour agression sexuelle. Elle accuse l’un de ses collègues de s’être livré contre son gré à des attouchements le 27 novembre vers 5 heures du matin, après une soirée très alcoolisées sur leur lieu de travail.
Capté par les caméras
Bien qu’elle n’ait que de vagues souvenirs, elle a parfaitement conscience que l’homme l’a caressée et qu’il a introduit un doigt dans son vagin pendant qu’elle dormait sur un canapé de la salle d’attente. Des accusations graves qui auraient pu être sujettes à caution si elles n’avaient pas été étayées avec une précision de montre suisse par l’exploitation du système de vidéosurveillance de l’entreprise.
« Bien qu’elle soit chancelante et extrêmement alcoolisée, elle vous disait non d’une façon significative, du tréfonds de son âme. »
Selon la plaignante, les attouchements brefs, voire furtifs, n’auraient duré que quelques minutes. La vidéo prouvera sans contestation possible qu’ils se sont déroulés par intermittence entre 4h52 et 9h37.
» Comme s’ils étaient en couple «
La caméra installée dans la salle d’attente de l’entreprise et celle dirigée vers l’extérieur ont permis de reconstituer les faits à partir du moment où l’un des invités a aidé la jeune femme pratiquement inconsciente à se coucher sur le canapé.
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Le trentenaire l’a rejointe peu après. Mettant à profit les instants où ils se trouvaient seuls dans le local, il s’est comporté avec elle » comme s’ils étaient en couple « , préciseront les policiers, après avoir visionné les bandes-vidéo.
Inconsciente
Bien que les attouchements deviennent de plus en plus intimes et insistants, la jeune femme n’est pas suffisamment lucide pour s’y opposer. Elle sortira un instant pour se réfugier dans une voiture stationnée sur le parking, puis retournera s’allonger sur le canapé où l’homme se montrera de plus en plus entreprenant. Sur la vidéo, les policiers le voient embrasser la plaignante sur la bouche, glisser la main sous ses vêtements, lui caresser les seins, les fesses et l’entrejambe.
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Ce sont deux de ses amies qui viendront la chercher peu avant 10 heures, suite au message qu’elle leur a envoyé pendant la nuit . La jeune femme s’est vu prescrire une ITT d’un jour et un arrêt de travail de 5 semaines.
» Beauf «
Présenté par ses collègues comme ayant des blagues de » beauf » » – sans toutefois être graveleux -, le mis en cause se tient penaud à la barre. Précisant qu’il était fortement alcoolisé lui aussi, il dit sans réelle conviction avoir « confondu » avec sa compagne. « Cinq heures d’hallucination ?, rebondit le représentant du ministère public. Ce n’est pas possible ! « . D’autant plus que, pendant toute la scène, il appelait sa victime par son prénom.
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Le prévenu qui n’avait pas de casier judiciaire, est condamné à 3 ans de prison dont 2 assortis d’un sursis probatoire pendant 2 ans avec obligation de soins. Il effectuera la partie de prison ferme sous bracelet électronique. Il a l’interdiction d’entrer en contact avec sa victime à qui il devra verser la somme de 5000 € au titre de dommages et intérêt et 1000 € pour ses frais d’avocat. Le tribunal prononce son inéligibilité pour une durée de 3 ans et son inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).
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