Coca-Cola a testé à Deauville les solutions d’emballages des prochains Jeux Olympiques

Le week-end du 15 au 18 juin se déroulait à Deauville (Calvados), l’un des plus importants triathlons de France, le Triathlon Deauville Normandie. Un week-end proposant de multiples parcours selon le niveau des sportifs. 9000 personnes se sont présentées sur les lignes de départ dont 500 salariés des filiales européennes de Coca-Cola. L’entreprise de sodas est en effet partenaire de cet évènement et il a profité de la douzième édition de ce triathlon pour tester les solutions mises au point dans le plus grand secret en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 dont il est également partenaire.

« Le triathlon de Deauville est comme une répétition à petite échelle de ce que seront les JO de Paris », compare Eric Desbonnets, chargé de la partie opérations et RSE pour les JO 2024. Anne Hidalgo, maire de Paris, a prévenu : « Ces jeux seront les plus verts de l’histoire des Jeux». C’est pourquoi Coca-Cola teste déjà des solutions sans plastique à usage unique, l’emballage était un poste important d’émissions de gaz à effet de serre.

À LIRE AUSSI

Coca-Cola cherche relayeurs olympiques

A Deauville, de nombreuses fontaines étaient installées ici et là pour assouvir la soif des participants et des visiteurs. Des fontaines comme il en existe déjà chez McDonald’s ou dans d’autres chaînes de restauration. Sauf qu’ici, et dans un an sur le parcours des JO, elles seront installées en plein air, possiblement sous une chaleur qui dépassera les 30°C. Pour proposer des boissons fraîches tout au long de la journée, la machine contient dans sa partie cachée des groupes froid ainsi que les outres contenant les concentrés des boissons signées Coca-Cola (avec et sans sucres), Fuze Tea, Sprite, Fanta, Tropico. Celle-ci est reliée à une alimentation en eau potable, sachant que, quelle que soit l’eau fournie, Coca-Cola la filtre, la déchlore et la reminéralise. Les consommateurs « achètent » leur gobelet en plastique réutilisable, 2 euros pièce à Deauville, qu’une autre machine, non loin de là, permettait de déconsigner par lecture optique en quelques secondes.

Pousse-pousse modernes

A d’autres endroits, d’autres solutions mobiles étaient déployées. Notamment des « pushcart », sortes de pousse-pousse modernes, également réfrigérés mais sans raccordement à l’eau potable, et qui proposent des boissons en bouteille verre ou en PET recyclé. Là, le consommateur ne part pas avec sa bouteille car celle-ci risquerait de devenir un déchet sauvage. L’employé et conducteur du pushcart sert le consommateur qui doit être arrivé avec son contenant, gobelet consigné ou gourde. A l’employé de remiser la bouteille qui sera recyclée dans l’usine Infinéo que Coca-Cola partage avec Plastipack, dans le cas du PET, nettoyée et remplie à nouveau pour le verre. « Notre usine Coca-Cola de Clamart est équipée pour le remplissage des bouteilles verre du CHR. Comme elle n’est qu’à 15 kilomètres de la Tour Eiffel, c’est là-bas que seront expédiées les bouteilles en verre des JO », explique Eric Desbonnets, également soucieux de réduire les émissions de carbone liées à la logistique et à la réfrigération des boissons.

Plusieurs tests avant les JO Paris 2024

Pour que ces deux solutions fonctionnent, les employés des concessions de boissons doivent servir très rapidement les athlètes et les spectateurs. C’est pourquoi Coca-Cola aura besoin de tester à plusieurs reprises toute la logistique qui fournit les boissons aux différentes fontaines et pushcarts. L’entreprise et son embouteilleur, CCEP France essaieront à nouveau ces solutions à Elancourt (78) où se tiendra bientôt une compétition de VTT ou encore au Printemps de Bourges. Sur chacun de ces évènements, des salariés volontaires de Coca-Cola France et CCEP France houent les barmen. Ils seront invités à décrire « ce qui marche et ce qui pourrait être amélioré », poursuit le chargé d’opérations.

Coca-Cola se met en ordre de marche pour « servir environ 18 millions de boissons en deux fois deux semaines olympiques », indique Eric Desbonnets. Un défi colossal qui, au final, devrait permettre à Coca-Cola de remporter la médaille de la transformation en matière d’emballage vert et de logistique. Dans ces domaines, nul doute, le roi du cola vise l’or.

Sélectionné pour vous

Fever-Tree va être distribué en GMS par Solinest

Cette chronique se veut produite du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées inscrites sur le site web dans l’objectif d’indiquer des précisions sur ce post qui parle du thème «  ». Le site deauville-info.com vous soumet de lire ce post autour du thème «  ». deauville-info.com est une plateforme numérique qui archive différentes actualités publiées sur le net dont le domaine principal est «  ». Consultez notre site deauville-info.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des nouvelles publications.