Kim Basinger, « insolente de beauté », arrive au 15e festival du cinéma américain de Deauville (Calvados), telle une tornade pour promouvoir Batman qui n’en demande pas tant : le film de Tim Burton a déjà rapporté 250 millions de dollars aux États-Unis.
L’actrice monopolise tous les regards. « C’est un fantasme incarné » s’enthousiasme Le Journal du Dimanche. « Ça ne me gêne pas d’être un sex-symbol, réplique-t-elle. Si c’est un moyen d’apporter aux gens quelque chose qu’ils n’auraient pas autrement, pourquoi pas ? »
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Kim Basinger est partout, en ville, aux Vapeurs à Trouville, au casino de Deauville aussi, où elle danse longuement avec le réalisateur Tim Burton en minijupe noire et cuissardes.
Mickey Rourke, son sulfureux compagnon de tournage de Neuf semaines et demi, débarque à son tour en provenance directe de Venise. Les deux comédiens s’évitent consciencieusement.
Lunettes noires, barbe de deux jours, l’acteur est un adepte du franc-parler. Il est là parce que Walter Hill, le réalisateur de Johnny, belle gueule, l’en a prié. Point. « Je suis incontrôlable », confirme Mickey Rourke, avant de tourner les talons vite fait.
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Les hommages à Ben Gazzara et à George Roy Hill, pour affectueux qu’ils soient, ont quelque difficulté à intéresser la presse sollicitée de toutes parts. Seul l’hommage à Lauren Bacall a l’ampleur qu’il mérite.
La star américaine, qui n’avait pu être présente il y a dix ans pour recevoir le Prix littéraire du festival, prend sa revanche. Elle se prête gentiment à toutes les cérémonies officielles.
Mais d’après le journal Le Monde daté du 12 septembre : « Il semble bien que le grand succès du quinzième Festival de Deauville soit Indiana Jones et la dernière croisade de Steven Spielberg, en concurrence avec l’inévitable Batman pour lequel la Warner avait exigé une seule séance sur invitations, histoire d’intensifier l’événement, de porter à son maximum l’incandescence du public. »
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Le Prix du public est remis, pour sa première année, à Torch Song Trilogy. L’institution hommagée cette année est l’UCLA Film & Television Archive (Université de Californie à Los Angeles).
À l’initiative d’Unifrance, un colloque franco-américain est organisé autour du thème « Quel cinéma européen pour les États-Unis ? ».
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