Avec un pre-mier hom-mage à l’actrice Ida Lupino, le Fes-ti-val décide de remettre à l’honneur le patri-moine du ciné-ma amé-ri-cain en ren-dant hom-mage à celles et ceux qui ont contri-bué à son pres-tige. Il pro-pose éga-le-ment aux fes-ti-va-liers de conti-nuer à rêver éveillés : avec le concours de La Ciné-ma-thèque fran-çaise, il revi-site jour et nuit, au cours de ses Nuits amé-ri-caines, les films du patri-moine américain. Deau-ville reste à ce jour le seul fes-ti-val au monde à avoir pro-po-sé un tel pro-gramme de pro-jec-tions inin-ter-rom-pues, 24 h sur 24.
« Des étoiles par milliers
Critique de cinéma et auteure, Sandra Mézière évoque à l’époque, sur son blog In the mood for Deauville, les images qu’elle conservera de cette inoubliable édition : « Celles d’étoiles par milliers dans le ciel imperturbable presque pendant 10 jours, celles d’étoiles par dizaines sur la scène du CID et sur le tapis rouge : Michael Douglas (ambassadeur du Deauville romantique, tellement), George Clooney (et ses excès d’enthousiasme dissimulant à peine la mélancolie qui affleure), Gena Rowlands (admirée, ovationnée), Catherine Deneuve (et son passage si fugace au bras d’André Téchiné), Matt Damon (et sa vengeance dans la peau, jubilatoire et trépidante), Brad Pitt (et son regard traqué), Casey Affleck (une autre étoile est née), Brian de Palma (présent une semaine, comme chaque année), Sidney Lumet, Kristin Scott Thomas et tant d’autres… Un générique de rêve. Une effervescence rare. Deauville s’est donné des airs de Cannes. L’exubérance futile en moins. Comment faire mieux l’année prochaine ? Juste penser à l’instant présent, déjà passé, encore si présent, vibrant dans ma mémoire. » Plus de 15 années ont passé et de mémoire de cinéphile et de Deauvillais, on n’a effectivement jamais fait mieux depuis. Et pourtant, chaque année, l’espoir de revivre l’effervescence de cette édition fait battre le cœur des festivaliers. « Si cette année, le Festival du cinéma américain de Deauville s’est surtout démarqué par ses premières et son avalanche d’étoiles du septième art, la compétition officielle par la diversité des films présentés a également rempli la salle du CID malgré la noirceur de certains films et notamment du film lauréat du Grand Prix The dead girl » conclutSandra Mézière.
L’Irak au cœur des préoccupations
Quant au critique Olivier Bachelard, lui aussi impressionné par la densité de stars au m² deauvillais, il retient aussi l’omniprésence de la politique : « Rarement le festival de Deauville aura accueilli autant de stars la même année. Il faut remonter à 1998 pour retrouver une édition aussi prometteuse sur le papier et palpitante sur les lieux. Quelques changements dans l’organisation avec les séances bleues et les séances rouges, mais globalement les choses se sont bien passées, permettant de croiser Brad Pitt, George Clooney, Seth Rogen, Matt Damon, Michael Douglas…
Comme à Venise en simultanée, l’Irak fut le sujet principal de préoccupations, avec des films sans concessions, quant à l’inutilité de l’implication américaine, et ses conséquences néfastes là-bas comme at home. »
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