Certes l’année 2014 est celle du 40e anniversaire du festival du cinéma américain de Deauville (Calvados) mais c’est aussi celle de la disparition d’André Halimi, l’un des cofon-da-teurs de l’événement à qui cette édition est dédiée. Son ami Lionel Chouchan s’adrssant à lui, revient sur l’origine de « leur » festival : « Ensemble, nous avons donc mis sur pied une idée » délicate« , la tienne : faire un festival de cinéma américain payé par les Américains ! Certes, je les aimais tout autant que toi… Mais là, fallait pas rêver ! Nous avons alors pensé à tenter l’aventure que je venais de vivre avec mon premier bébé » festivaleresque et fantastique « (Avoriaz, 1973) à savoir : trouver une ville qui serait intéressée… et partante. Nous nous sommes d’abord dirigés vers trois ou quatre sites possibles… Bof ! Puis – bon sang mais c’est bien sûr ! – vers une ville, La Ville… Deauville, station balnéaire mythique… La plus belle pour aller danser ! Et genre huître avec son grain de sable, peu à peu, nous avons fait la perle. » 2014, c’est aussi l’année où Deau-ville se sou-vient de Yul Bryn-ner, Lau-ren Bacall et Robin Williams, récem-ment disparus.
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« Un cinéma accessible à tous »
Philippe Augier, maire de Deauville dresse le bilan de ces 40 années : « Certains anniversaires marquent un tournant dans une vie. Les changements de dizaines restent propices aux bilans, parfois aux regrets mais toujours à la célébration des objectifs atteints. Le festival du cinéma américain de Deauville fête cette année ses 40 ans. L’âge de la plénitude, l’aube d’une maturité promise. Tout encore dans l’éclat de sa jeunesse et fort d’une imagination fertile, le festival imaginé en 1975 pour la Ville de Deauville par Lionel Chouchan et le regretté André Halimi n’a cessé de prendre le pouls d’une Amérique complexe et multiple.
Reflet de la société américaine dont il ne cesse de raconter l’histoire, le Festival a su en adopter toutes les formes de narration cinématographique.
Deauville devient au fil des éditions un instantané de l’état du cinéma américain. Faisant place à de jeunes productions, le Festival s’ouvre en 2003 aux documentaires signés par de grands réalisateurs[…]
À Deauville, le tapis rouge est le lieu où chacun peut à loisir commenter les films et interpeller les plus grandes stars. Sur les Planches, chaque inauguration de cabine de bain par une icône du 7° art donne lieu à des dédicaces joyeuses et enthousiastes, parfois au grand dam des entourages soucieux de sécurité […] Toutes ces ponctuations n’existent dans aucun autre festival de cette ampleur. Ici, il n’est nul besoin de se battre pour voir un film en compétition, le palpitant cinéma américain est accessible à tous. »
La compétition a 20 ans. Créée en 1995, elle avait alors pour but de fédérer en une section les films de productions indépendantes. A cette époque, huit longs métrages concourraient pour le Grand Prix. La compétition comprend alors14 films et concentre sur elle les enjeux artistiques. Depuis 2006, un jury Révélation décerne un prix du même nom, et cette année, Audrey Dana en est la présidente.
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