Deauville. Dernier tour de piste avant les Jeux pour les cavalières australiennes de paradressage

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Au Pôle international du cheval, dans la carrière baignée par la lumière du soleil qui semblait être revenu pour accompagner leur prestation, trois des quatre cavalières de l’équipe australienne de paradressage ont effectué leur répétition générale avant le grand jour.

« La prochaine fois qu’elles réaliseront ce programme, ce sera à Versailles pour les Jeux », lance Nick Hunter, leur entraîneur, avec une fierté piquée d’une dose d’émotion.

Le coordinateur de l’équipe d’Australie, son équipe et les cavalières de paradressage sont arrivés vendredi dernier pour s’acclimater et peaufiner leur préparation avant le grand rendez-vous de Paris.

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« Pas de meilleur endroit »

Un premier voyage et un séjour dédié à la découverte des sites et aux différentes réservations, d’hébergement notamment et l’équipe s’est installée à Deauville, le vendredi d’août.

Après y avoir passé quelques jours, Nick Hunter n’hésite pas à qualifier Deauville « d’endroit idéal ».

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Nous n’aurions pas pu trouver mieux

Nick Hunter, responsable de l’équipe.

Il détaille : « Le centre équestre, Franck Le Mestre, son directeur, la ville, l’ensemble des gens que nous avons rencontrés… Une localisation idéale et un accueil parfait. »

Franck Le Mestre renvoie le compliment en boomerang : « Ils sont fabuleux, toujours contents, avec eux il n’y a jamais de problèmes, seulement des solutions. »

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Complicité entre le cheval et sa cavalière

La répétition générale était ouverte à un public trop peu nombreux mais tellement admiratif. La poignée de spectateurs venue assister à cette dernière répétition dans les conditions de l’épreuve olympique qui attend les cavalières, a été séduite et émue.

Les compétitions de dressage sont toujours des démonstrations d’extrême complicité entre le cheval et son cavalier. Quand celui-ci n’est pas en possession de tous ses moyens, le sentiment d’admiration est exacerbé. Découvrir l’empathie dont le cheval est capable de faire preuve, peut vous arracher quelques larmes.

Et l’on comprend pourquoi dans cette discipline aussi, le cheval est médaillé au même titre que celui qui le monte.

Trois des quatre cavalières participent à l’ultime reprise. Comme le veut le règlement, l’équipe doit comporter une remplaçante. Lisa Martin endosse le rôle pour l’occasion.

Diane Barnes
Dianne Barnes et Sorena. ©Sophie QUESNEL

Au moment où la première cavalière entre sur la piste, l’émotion s’intensifie autour de la carrière « mer » du Pôle international du cheval. Il s’agit de Dianne Barnes. La maladie dont elle souffre lui attribue le Grade IV qui est le plus faible de tous et correspond à un niveau technique équivalent à celui des amateurs Élite chez les valides.

Sur, Sorena, sa jument âgée de 14 ans, Dianna effectue sa reprise, avec la régularité d’un métronome, en gérant à merveille les différentes allures de sa monture.

Stella Barton Bug Grade I
Stella Barton, Grade I. ©Sophie QUESNEL

Des bravos silencieux mais chaleureux

Pour les deux autres concurrentes dont le handicap est plus profond, l’espace est réduit quasiment de moitié. En effet, Stella Barton et Bridget Murphy (Grade I et Grade II) effectuent l’intégralité de leur reprise au pas, en raison d’une déficience importante au niveau de l’équilibre du tronc.

C’est seulement la deuxième fois que l’Australie présente un Grade I dans la compétition para-équestre. Stella Barton, atteinte d’une maladie cérébrale et son cheval Bug attisent les regards tant leur concentration est maximale comme s’ils s’interdisaient de manquer ce rendez-vous doublé d’une occasion exceptionnelle de remporter une médaille.

Bridget Murphy
Bridget Murphy ©Sophie QUESNEL

L’émotion franchit encore un stade avec l’arrivée de Bridget Murphy. La jeune femme monte Macey, un étalon qui doit sentir la présence d’un de ses congénères à proximité pour être rassuré et rester calme.

La championne d’Australie de paradressage Grade II en 2018 et le cheval qu’elle monte ne font qu’un. À la fin de la prestation, les mains des spectateurs s’agitent frénétiquement pour saluer en silence la performance du couple.

En effet, après chaque passage, le public est prié de ne pas applaudir mais d’agiter les mains ouvertes pour apprécier la performance.

« J’espère qu’elles sont prêtes »

L’Australie n’a pas remporté de médaille paralympique en équitation depuis 2012. « J’espère qu’elles sont prêtes » sourit Nick Hunter. avec une pointe de confiance. Tous les espoirs reposent donc sur les épaules de Stella Barton, Dianne Barnes, Lisa Martin et Bridget Murphy. Elles auront donc une mission à remplir et dans l’éventualité d’une victoire, Deauville pourra peut-être revendiquer une toute petite part de la médaille.

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