La 27e édition du Festival du cinéma américain de Deauville (Calvados), qui se tient lieu du 31 août au 9 septembre 2001 se montre en avance sur son temps en proposant le film A.I. de Steven Spielberg. Plantons le décor : « Dans un XXIe siècle, où la fonte des glaces a submergé la majorité des terres habitables et provoqué famines et exodes, les robots sont devenus une composante essentielle de la vie quotidienne et assurent désormais la plupart des tâches domestiques… » Visionnaire…
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« Deauville, star parmi les stars »
En plus de 25 ans d’existence, le festival a conforté sa place incontournable et c’est Le Monde qui l’exprime : « Conforme à sa tradition, le Festival de Deauville est l’empreinte d’une année de cinéma américain, et plus précisément d’un été, la saison la plus en riche en sorties outre-Atlantique, durant laquelle les grands studios réalisent plus de la moitié de leurs recettes. Plusieurs grosses machines font leurs débuts à Deauville avant de sortir sur les écrans français entre les mois de septembre et d’octobre. » Philippe Augier qui a été élu maire le 18 mars succède à Anne d’Ornano. C’est donc lui qui rédige l’édito du catalogue du festival. Il y écrit : « Deauville, star parmi les stars des stations balnéaires françaises, le devient plus encore chaque première semaine de septembre. Il a fallu tout le professionnalisme d’une équipe pour parvenir à cette 27e édition du Festival du cinéma américain. À la tête de cette équipe, il y a eu Anne d’Ornano, qui a su cultiver le charme et l’élégance qui lui sont si personnels et faire de Deauville, petite ville de France, une grande dame du bord de mer sur la carte du monde. Je suis convaincu qu’elle est la plus belle des figures de proue pour le festival et je lui ai proposé d’en rester la marraine et l’ambassadrice permanente. Ce qu’elle a accepté. Je m’en réjouis et Deauville aborde ainsi un nouveau millénaire avec sérénité. »
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L’intelligence artificielle, déjà
« Le second week-end de Deauville est marqué par la présentation d’ A.I., de Steven Spielberg, un projet sur lequel Stanley Kubrick a travaillé près de 20 ans avant de contacter le réalisateur d’ E.T., qui lui semblait le mieux placé pour mener à bien cette histoire d’enfant androïde, adaptée d’une nouvelle de Brian Aldiss intitulée Supertoys Last All Summer Long.
Le festival présente une rétrospective consacrée au réalisateur de 2001 l’Odyssée de l’espace. Un panorama complet de l’œuvre du réalisateur américain qui viendra en complément de la projection de A. I. » écrit le critique Samuel Blumenfeld dans Le Monde.
La 27e édition du festival du cinéma américain s’est achevée le 9 septembre. Le 11, les États-Unis subissaient une attaque terroriste sans précédent sur leur territoire.
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