Bien connus des Parisiens pour leurs restaurants chics et branchés, Gilbert et Thierry Costes ont pour réputation de toujours imaginer des endroits uniques. Ainsi, lorsqu’ils ont été sollicités pour développer le projet de restaurant à Deauville (Calvados) au pied du belvédère de la Presqu’île, les dirigeants du Groupe Beaumarly ont relevé le challenge avec ambition. Pour l’ouverture de leur deuxième enseigne en province, les Costes ont naturellement choisi la station balnéaire baptisée le XXIe arrondissement de Paris.
Beaumarly Il ne faut pas confondre le groupe Beaumarly avec le groupe Costes, ce dernier. « dirigé par Jean-Louis Costes, le frère cadet de Gilbert, il détient notamment l’Hôtel Costes à Paris et le restaurant L’Avenue, institution de l’avenue Montaigne. Les deux frères ont séparé leurs activités en 2010 après avoir inventé un nouveau type de brasseries, plus lounge que cantines » précise le magazine Challenges.
Architecte local, décorateur international
Hugo Cassaro, directeur général adjoint du groupe Beaumarly, confie : « Deauville cherchait un groupe à consonance internationale pour affirmer sa volonté de continuer à dynamiser la région. »
C’est la raison pour laquelle Beaumarly a choisi un décorateur britannique pour apporter une touche anglaise qui rappelle le Deauville des années 50. L’atmosphère chaleureuse et accueillante de la nouvelle brasserie de la Presqu’île est l’œuvre de Martin Brudnizki. « Nous voulions représenter tous les codes de Deauville. Avec Martin, nous nous sommes promenés sur les Planches, nous lui avons fait visiter Deauville et nous avons pensé cet établissement en fonction de ce qu’il a découvert » détaille Hugo Cassaro.
Une gouache, peinte par Fernand Léger en 1950, représentant les parasols de Deauville, a inspiré le décorateur qui l’a reproduite sur les murs de la brasserie.
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Un lieu et un décor privilégiés
Dès son arrivée dans la salle de restaurant, le client en prend plein les yeux avant les papilles. L’escalier monumental qui confère à l’endroit un aspect magistral mène à l’étage où la vue du port, sur fond de Trouville, postule pour le titre de la plus belle de la côte.
Au rez-de-chaussée, la salle, qui s’ouvre sur deux terrasses, accueille un bar et un banc d’écailler.
Le restaurant veut trouver sa place au sein de la lignée des brasseries deauvillaises. Hugo Cassaro développe :
Avec un maximum de produits locaux frais, réunis sur une carte de saison avec des plats signatures Beaumarly et, évidemment, des plateaux de fruits de mer.
Le responsable de l’implantation du groupe Beaumarly dans la cité du duc de Morny révèle : « Nous allons créer ce que nous appelons des néo-plateaux c’est-à-dire une base de plateau traditionnel avec des huîtres, des homards, des tourteaux, des oursins… en fonction des arrivages. Chacun pourra ensuite agrémenter son plateau en fonction de ses goûts avec du tarama, de poissons crus, des œufs de saumon ou du caviar qui y seront incorporés. »
La qualité à la portée de tous
Si le cadre et la décoration reprennent tous les codes du luxe, la carte prétend s’adresser à tous les portefeuilles.
L’entrée la moins chère est à 7 € et le plat le plus cher à 60 €.
Le midi, en semaine, Le Deauvillais proposera une formule-entrée plat – ou – plat dessert -, à moins de 30 € et à 35 € pour la formule – entrée, plat dessert – .
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« Nous avons la chance d’avoir un cadre somptueux et l’habitude de créer de très beaux restaurants, mais nous nous adaptons à chaque endroit.
Notre objectif est d’arriver à charmer la clientèle locale » confie Hugo Cassaro.
Deux étages, trois terrasses : « Quand il ne fait pas beau, nous aurons une capacité de 200 couverts.
L’avantage d’être sur deux étages c’est de pouvoir en fermer une partie les jours très calmes. En revanche, les jours où il fera très beau, nous pourrons monter à 300 couverts. »
Mais le restaurant n’a pas vocation à servir 300 personnes tout de suite, il lui faudra trouver son rythme de croisière avec une ouverture progressive d’ici la saison estivale.
En attendant, tout est prêt pour déguster les plats à la carte et savourer les charmes de la saison dite calme.
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