Deauville : une expérience immersive et poétique à vivre cet été aux Franciscaines

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Dernière minute Franciscaines
« Dernière minute », une installation à découvrir aux Franciscaines cet été.  ©Le Pays d’Auge / M.-M. Remoleur

« On invite les visiteurs à vraiment rentrer dans l’œuvre, s’en imprégner », insiste Adrien Mondot. Avec son binôme Claire Bardainne, il est à l’origine de l’installation grand format « Dernière minute » disposée au cœur de la Chapelle des Franciscaines.

Une œuvre que la compagnie Adrien M & Claire B a présentée pour la première fois en mai 2022 et qui, depuis, a été exposée dans différents pays comme au Canada ou en Finlande. 

Une expérience onirique

Avec cette proposition au croisement du spectacle vivant, de la performance et de l’installation, c’est une expérience nouvelle que propose de vivre l’équipe des Franciscaines pour cette période estivale.

Même si cette œuvre est abstraite et visuelle, pas forcément faite avec des mots, elle a une narration avec un début et une fin.

Adrien Mondot 

Pendant 30 minutes, en chaussettes, le spectateur est plongé dans un véritable bain de lumières, de vidéos, de musiques et de paroles en mouvement.

« Une expérience onirique conçue autour de l’étirement d’une minute », explique l’équipe des Franciscaines. Une sensation de bascule que le duo d’artistes a souhaité partager avec cette expérience immersive « qui vise à faire sentir le passage de la naissance à la vie, et de la vie à la mort », complète Adrien. 

Pendant 30 minutes, en chaussettes, le spectateur est plongé dans un véritable bain de lumières, de vidéos, de musiques et de paroles en mouvement.
Pendant 30 minutes, en chaussettes, le spectateur est plongé dans un véritable bain de lumières, de vidéos, de musiques et de paroles en mouvement. ©Le Pays d’Auge / M.-M. Remoleur

Une œuvre née de leur histoire

Véritable binôme, Adrien et Claire créent « à quatre mains depuis 12 ans ». Ensemble, ils dirigent une compagnie qui puise son savoir-faire dans le spectacle vivant. « Mais ça nous intéresse toujours d’aller voir aux frontières des formes, précise Adrien. La lumière est un médium particulier : elle permet de raconter d’autres choses que ce que peuvent exprimer un spectacle, l’écriture d’un livre ou l’image dans un film. Elle peut aider à parler de choses intimes ». 

Pour concevoir cette œuvre, le duo a justement puisé dans une expérience intime.

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Tout est parti il y a deux ans, avec le départ du premier de nos quatre parents, lors du décès du père de Claire, en même temps qu’est né notre deuxième fils.

Adrien

Des épisodes de la vie à la fois « normaux » et « puissants » qui ont animé le cœur de ces artistes. « On s’est rendu compte de manière très prosaïque que la vie avait un début et une fin, et que c’était finalement assez court. On s’est dit que notre raison d’être en tant qu’artistes, c’est d’essayer de partager une forme d’émerveillement d’être en vie ». Ce qu’ils diffusent avec « Dernière minute ». 

Une « puissante douceur »

Pour cette œuvre, « il n’y a pas de consigne particulière si ce n’est qu’elle est interactive », indique l’artiste.

En effet, en déambulant au cœur de l’œuvre, on se sent parfois encerclé d’un flot de lumière. « C’est comme quand on marche dans le sable et qu’on laisse une trace », sourit-il.

Une interaction permise par la présence de caméras captant les mouvements et « qui signifie au public qu’il est le bienvenu dans l’œuvre, que c’est aussi la sienne : on peut s’asseoir, marcher, courir, sauter, danser ». Une œuvre où, finalement, le spectateur devient acteur, à sa manière. « Chaque séance est différente selon comment les personnes bougent ». 

Une œuvre où, finalement, le spectateur devient acteur, à sa manière.
Une œuvre où, finalement, le spectateur devient acteur, à sa manière. ©Le Pays d’Auge / M.-M. Remoleur

Cette œuvre pensée et conçue pendant une partie de la crise du covid est aussi une sorte de « rituel païen qui peut permettre aux personnes d’être ensemble et de reconnecter à quelque chose de très simple, à cette sensation magique d’être en vie », sourit Adrien qui conclut :

Notre but, c’est de créer des expériences d’une puissante douceur. Dans un monde qui brûle, c’est important qu’il y ait des pièces qui dénoncent, qui racontent ou qui documentent. Nous, on a envie de faire cette sorte de massage de l’humain. 

Jusqu’au 20 août, de 10 h 30 à 18 h 30, à la Chapelle des Franciscaines, à Deauville. Tarifs : 10 € (plein), 8 € (abonnés) ou 6 € (solidaire). Tout public à partir de 5 ans. Les enfants de 5 à 10 ans inclus doivent être accompagnés par un adulte.

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