Installée depuis 2010 à Bonneville-sur-Touques, la clinique vétérinaire n’a eu de cesse de croître depuis son départ du centre-ville de Deauville (Calvados). Dix vétérinaires s’occupent des chevaux et huit autres des petits animaux, tels que les chiens et chats.
« Nous étions moitié moins à notre arrivée », indique Xavier d’Ablon, vétérinaire et fondateur de la clinique. L’activité a été multipliée par deux en quatorze ans, laissant imaginer la suite quant aux perspectives de croissance.
L’agrandissement répond à deux objectifs : gagner en confort de travail et faire face à l’essor des techniques qui évoluent en permanence.
Ainsi, de nouveaux bureaux sont construits pour absorber la charge administrative, mais aussi pour les vétérinaires. Un parking réservé au personnel se construit pour compléter la trentaine de places de stationnement actuelles.
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Depuis la route, les travaux d’agrandissement d’une valeur d’un million d’euros témoignent du succès de l’entreprise.
« Ce qui fait notre spécificité, c’est qu’on a déjà une clinique grande et complète, y compris pour les petits animaux », argumente le fondateur tout en précisant avoir réalisé l’an dernier une chatterie plus adaptée aux félins.
Une clientèle « historique »
On a aussi tout ce qu’il faut pour s’occuper des chevaux et tous types de problèmes. Il y a toujours eu une activité autour des chevaux de course avec des élevages qui remontent au 19e siècle, nous bénéficions d’une clientèle très très ancienne, historique.
Sans compter que parmi les protégés, comptent « des chevaux de très très grande valeur à qui on doit apporter les meilleurs soins. On doit se mettre à jour sur les techniques et des sciences ».
D’où l’installation, depuis peu, d’un scanner plus performant et « très utile pour détecter entre autres les cancers, véritable fléau chez les animaux ».
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En matière d’imagerie, la clinique était déjà pionnière. Il y a dix ans, elle était « quasiment la seule à s’être dotée d’un scanner dans le grand ouest ». Sur place, une douzaine de box permettent des séjours plus ou moins longs, notamment pour les chevaux opérés dans le bloc chirurgical. Si les chevaux représentent une filière économique « énorme », celle des petits animaux n’est pas en reste.
Soins intensifs et quarantaine
Les deux activités se sont « développées en parallèle. Depuis les années 1990, les gens ont plus d’animaux de compagnie et en prennent davantage soin, un peu comme si c’était les membres de leur famille ».
Une unité de soins intensifs pour les chiens et chats est en cours de création, ainsi qu’une unité pour les animaux infectés par des maladies contagieuses. Sachant que pour les chevaux, les maladies contagieuses relèvent d’une « préoccupation permanente » car ils vivent en groupe.
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La clinique ambitionne de « concentrer » son développement sur « deux gros axes » : le cancer, « fléau » chez les animaux, et la physiothérapie.
Point important, la clinique vétérinaire a déjà l’agrément pour mener de la chimiothérapie.
Nouveau scanner
« Les médicaments pour les animaux atteints de cancer sont dangereux à manipuler pour l’homme », précise Xavier d’Ablon. De plus, il faut également prévoir une « élimination spécifique de ces déchets ».
On a actuellement un scanner où les chevaux doivent être couchés, mais d’ici quelques semaines normalement, on aura un bâtiment spécial. Là, on pourra faire passer des scanners aux chevaux en position debout.
Beaucoup plus pratique que la position allongée, pour ces « grandes bêtes ». C’est dans ce sens qu’une nouvelle unité spéciale est développée. « Une vétérinaire qui a travaillé dans un centre de cancérologie vétérinaire dans le Nord pendant plusieurs années » a justement été embauchée récemment.
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« Ce sont donc les deux grosses nouveautés », avec le centre de physiothérapie de rééducation. Une autre vétérinaire spécialisée a aussi été recrutée et a déjà investi sa fonction dans un chalet, en attendant que la construction de son espace soit achevée, cet automne.
Les chiens et chats qui connaissent des problèmes d’arthrose seront donc soulagés et ceux qui auront subi une opération pourront faire des séances de rééducation, « sur un tapis roulant, comme nous chez le kiné ».
Clinique vétérinaire de la Côte fleurie, 371 route de Pont-l’Évêque, à Bonneville-sur-Touques. Tel : 02 31 88 54 88.
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