Depuis quelques semaines, le dossier de la fusion entre l’AS Villers et l’AS Trouville-Deauville est revenu sur le devant de la scène. L’assemblée générale de Villers puis celle de l’AS Trouville-Deauville ont donné le pouvoir aux dirigeants d’opérer un rapprochement. Le dossier aurait même été validé par le district et la ligue. Il reste que les deux clubs ne sont pas encore totalement d’accord sur tout.
« On absorbe tout l’actif et le passif » explique Alain Leverrier : « On va prendre un maximum de précautions notamment dans le domaine financier. Il ne s’agit pas de devenir redevable de dettes que nous n’avons pas contractées ». Le coprésident de l’AS Trouville de reprendre : « Ce n’est pas une fusion classique dans la mesure où l’AS Trouville-Deauville absorbe le club de Villers. Nous allons formuler nos demandes au club de Villers vendredi… et en fonction de leur réponse, on continue ou pas. On ne veut pas mettre le club en péril. Il y a des responsabilités pour les dirigeants aussi. Il faut bien faire les choses. »
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« Tout est normal dans ce genre de situation »
Du côté de l’AS Villers, Victor Granturco, le président de souligner : « Les deux clubs doivent clôturer leurs comptes auprès de la DNCG. L’ASTD, comme un club pouvant évoluer en N3 la saison prochaine et l’ASVH comme un club de niveau national. A Villers, nous sortons de l’exercice en positif. On sera en sursis le temps d’envoyer les documents, mais nous finissons en positif ». Le président de l’AS Villers de poursuivre : « On sait que l’ASTD va s’assurer de la bonne santé financière de l’ASVH et c’est normal. On doit ensuite faire un prévisionnel, c’est là que cela devient plus compliqué. On doit marier les deux comptabilités et chacune des deux deux parties doit s’assurer de sa partie et de la solidité de l’autre. Comme on est absorbé, l’AS Villers va produire une garantie de passif et d’actifs ce que l’absorbant n’a pas à faire. C’est une formalité normale. Dans toute absorption, il est normal que l’absorbé (AS Villers) s’engage surtout sur le passif. Le problème est la rapidité demandée par la DNCG. Dans le monde professionnel, c’est six ou neuf mois pour tout gérer… là ce n’est que quelques jours. Maintenant, de toute façon, on repartira en N3 la saison prochaine ».
« Tout est mis en suspens »
L’AS Trouville-Deauville, champion de R1, se doit désormais de gagner le barrage contre Caucriauville, le champion de R1 groupe B, pour monter ou pas en R1 : » On va jouer à fond. Après, tout est mis en suspens en fonction de la fusion ou pas. On refusera la montée si on est fusionné. Dans ce cas, Caucriauville montera, mais on gardera une place en R1 pour la réserve. Et si on ne fusionne pas, et que l’on gagne le barrage, on jouera en N3.
» Concernant la saison prochaine, toujours dans l’éventualité d’un fusion : « On y travaille sous réserve que tout soit bien ok pour la fusion. Cédric Hoarau sera l’entraîneur. Après, nous avons proposé un rôle à William Prunier… reste à savoir la décision qu’il prendra. » Concernant les joueurs : « Ils (les joueurs de Villers et de l’AST Deauville jusqu’au 15 juin) ne seront pas mutés jusqu’au 15 juin. En revanche, après, ils le seront. »
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