La bonne forme des Franciscaines saluée lors du conseil municipal de Deauville

C’était le dernier conseil municipal avant la rentrée, vendredi 12 juillet 2024, à Deauville (Calvados), et il a beaucoup été question de budget. Notamment des bons résultats de l’établissement public industriel et commercial (Epic) Les Franciscaines, lieu culturel central de la ville.

« Nous avons trois voies de recettes aux Franciscaines : la billetterie, la boutique et le réceptif (les prestations touristiques proposées en plus), explique Philippe Augier, maire de Deauville. Sur ces trois entrées, on cartonne », se réjouit il. « Il y a deux ans, l’excédent dégagé par Les Franciscaines s’est fait manger par la hausse des tarifs de l’électricité, pas cette année », continue-t-il. Une situation qui conduit la ville à réduire la subvention forfaitaire qu’elle verse à l’Epic de près de 1,2 million d’euros par rapport au budget primitif 2024, pour s’établir à 2 800 000 €.

Une toile de maître

Le musée des Franciscaines a par ailleurs enregistré, lors du conseil, le versement de dons de la part de deux mécènes, à hauteur de 55 000 €, pour participer à l’acquisition d’une toile du peintre hollandais Kees von Dongen, représentant du fauvisme et de l’expressionnisme allemand.

Plusieurs autorisations de programme d’aménagement urbain ont aussi été validées. Il s’agit des espaces publics du quartier Eugène-Boudin ; de la construction de logements rue Jean-Jaurès ; de la réalisation de l’Ecoparc sur les terrains au sud du Pôle international du cheval, à Saint-Arnoult ; et de la renaturation de la rue Fracasse ainsi que de la cour de l’école éponyme, qui s’étendra jusqu’en 2028.

Le Festival américain du cinéma

Un nouveau contrat de co-organisation, qui concerne les éditions 2024 à 2027 du Festival du cinéma américain de Deauville a également été approuvé. La Société anonyme d’économie mixte (Saem) du Centre international Deauville (CID) et Le Public Système Cinéma, les co-organisateurs, ont l’intention, avec ce nouveau contrat, « d’accroître la qualité, l’originalité et sa notoriété nationale comme internationale ».

L’école de natation

Enfin, le conseil a aussi acté la création de nouvelles activités à la piscine olympique. « On se tourne vers l’organisation de cours parce qu’il y a beaucoup de demande, venant des scolaires mais pas seulement », explique Françoise Hom, adjointe en charge du front de mer. À partir de septembre seront donc proposés deux nouveaux modules.

D’abord une école de nage, de 12 places, à 255 € l’année pour 28 séances, ouverte aux 6-8 ans. Ensuite un jardin aquatique, pour les 3-5 ans, à 255 € l’année aussi, pour 37 séances (prix unitaire 9 €).