Les derniers ajustements sont en cours sur les rails de la ligne Trouville-Deauville – Dives-Cabourg. Dans quelques jours, le 29 mars 2025 précisément, la ligne reprendra du service comme à chaque période estivale. Alors pour garantir la sécurité des dizaines de milliers de passagers qui l’empruntent chaque année, les agents sont sur le pont.
Cinq jours de travaux avec la bourreuse
Depuis le lundi 17 mars 2025, les travaux de bourrage ont commencé sur les, environ, 30 kilomètres de voies ferrées à entretenir. Pour cela, les employés de la SNCF utilisent une énorme machine appelée « la bourreuse ». Longue d’une vingtaine de mètres pour approximativement 70 tonnes, cette machine est utilisée pour compacter et stabiliser le ballast sous les traverses afin de maintenir une géométrie correcte de la voie. « Avec l’hiver, il est possible qu’il y ait quelques mouvements de terrain à cause des conditions météorologiques, explique Cédric Perrot, dirigeant du groupe Organisation de la Production de l’unité territoriale Basse-Normandie. L’objectif avec la bourreuse, c’est de s’assurer que les deux fils de rails sont toujours parallèles. » Pour cela, la machine utilise des lasers pour savoir à quels endroits intervenir.
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Une fois qu’un point est détecté, la bourreuse est mise en route. Sur plusieurs dizaines de mètres, cette dernière soulève une partie de la voie et la repositionne correctement. En même temps, les bourroirs, sorte de pioches métalliques vibrantes, plongent dans le ballast, un lit de cailloux qui supporte une voie de chemin de fer, de chaque côté des traverses. Après son passage, la machine imprime un graphique qui permet de mesurer la différence entre avant et après les modifications apportées. « Tout ce travail est essentiel, rappelle Cédric Perrot. On peut dire qu’avec tout ça, on évite les potentiels retards de train. De plus, avant cela, il y a eu le débroussaillage et un rajout de cailloux, mais passer avec la bourreuse permet d’assurer la sécurité et d’optimiser la durée de vie des rails. Ici, on en a pour cinq jours. Quand la bourreuse travaille, elle n’avance qu’à 300 mètres par heure. » Des travaux d’entretien qui durent entre trois et quatre semaines. « La chance que l’on a sur cette ligne, c’est que l’on peut travailler de jour puisqu’elle est actuellement fermée. Sur d’autres lignes empruntées, nous sommes obligés de travailler de nuit. »
La ligne fonctionnera les vendredis, samedis et dimanches lors des vacances et toute la semaine en période scolaire jusqu’à fin septembre et desservira Blonville-sur-Mer, Villers-sur-Mer, Houlgate et Dives-sur-Mer. En 2024, plus de 55 000 voyageurs ont emprunté cette ligne ferroviaire. Cette ligne permet notamment de rejoindre Dives-sur-Mer et Cabourg en train depuis Paris avec une correspondance à Trouville-Deauville.
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