Stars, venues surprises, table ronde… À quoi ressemblera l’édition 2023 du Festival de Deauville

Un cru réduit niveau vedettes

C’est la conséquence la plus visible de la grève qui sévit depuis plusieurs mois à Hollywood : le tapis rouge sera bien là, déroulé pour la cérémonie d’ouverture, ce vendredi soir. Mais avec moins de grandes stars ayant traversé l’Atlantique. Prévus, ils seront finalement absents : Natalie Portman, Jude Law, Joseph Gordon-Levitt, Peter Dinklage… « Le festival soutient le ralliement des acteurs à la grève des scénaristes, bien qu’il en subisse les conséquences », commentaient encore, ces derniers jours, les organisateurs de l’événement deauvillais. Annoncés de bonne heure et maintenus : Jerry Schatzberg (Panique à Needle Park) verra sa carrière saluée ; Kyle Eastwood, musicien et « fils de », sera aussi présent.

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Un festival où voir des films

« Cela fait des années qu’on dit que le cinéma, c’est avant tout des films », soulignait Bruno Barde, directeur du festival, en août. Il y aura, à nouveau, de quoi faire pour celles et ceux qui analysent la programmation, avec plus de soixante films pour découvrir le cinéma indépendant américain. « Ceux qui font le cinéma seront là » , se réjouit l’organisation, qui comptera, sur le tapis rouge, douze des quatorze réalisateurs et réalisatrices américains en compétition.

Une mise en lumière de Français

Outre les jurys, présidés par Guillaume Canet et Mélanie Thierry, des représentants du cinéma français défileront sur le tapis rouge, comme à chaque rentrée. Surtout, la programmation s’est adaptée aux imprévus hollywoodiens pour mettre en avant deux rencontres, avec Carole Bouquet qui parlera de « son cinéma américain » ; et avec Luc Besson à l’oc­ca­sion de la pré­sen­ta­tion de son film Dogman.

De bonnes surprises

Qui sait ce que réservent les organisateurs en termes de bonnes surprises ? Comme l’annonce, à la dernière minute, de la venue de l’actrice britannique Emilia Clarke, qui a été révélée en tant que Dae­ne­rys Tar­ga­ryen dans Game of Thrones. Elle illuminera à coup sûr la journée du 3 septembre en recevant le prix du Nouvel Hollywood.

Toujours plus de sujets de société

C’est la marque de fabrique du festival, mettant en avant le cinéma américain indépendant. La très actuelle intelligence artificielle (IA) et, plus généralement, « les mutations du cinéma », pour rebondir sur la grève du moment, s’inviteront lors d’une table ronde organisée le premier week-end, notamment en présence de Sophie Barthes, réalisatrice de The Pod Generation, traitant de l’IA et des nouvelles technologies au service des couples en désir d’enfant.

À partir d’aujourd’hui et jusqu’au 10 septembre.www.festival-deauville.com.

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