La 49ème édition du Festival du film américain de Deauville vient de débuter. Cependant, l’événement doit gérer l’absence des comédiennes et comédiens américains, en grève depuis le 14 juillet.
La soirée inaugurale d’hier a rendu hommage à l’une des icônes emblématiques du Nouvel Hollywood des années 70, Jerry Schatzberg, légendaire réalisateur et producteur âgé de 96 ans. Dans la plus célèbre station balnéaire de Normandie, une avalanche de 80 documentaires et films fictionnels illuminera l’écran pendant les dix prochains jours.
Même sans la présence de Jude Law, l’acteur principal du film Le jeu de la Reine, qui a été diffusé en ouverture du festival hier soir, les fans présents ont profité de l’occasion. La solidarité de Law avec la grève de ses collègues américains l’a amené à annuler sa venue, tout comme Natalie Portmann et Joseph Gordon Lewitt. Mais les admirateurs n’ont pas été découragés, se tournant plutôt vers les membres du jury, comme Guillaume Canet, qui a volontiers accepté de prendre des selfies. Pour une habituée qui préfère venir en septembre chaque année par passion pour le cinéma américain, Deauville est le lieu idéal pour se rapprocher des stars en comparaison avec Cannes. L’absence des acteurs est une déception, mais ils la comprennent et soutiennent leur combat pour leurs droits. Les réalisateurs qui sont présents sont une autre raison de leur présence, ajoute une étudiante en cinéma.
Un autre cinéphile intervient, annonçant sa présence pour Jerry Schatzberg, qui, malgré ses 96 ans, est toujours aussi vivant. Le réalisateur, connu pour son style légendaire, le Stetson et sa joie de vivre, a déniché des talents tels que Jimmy Hendrix, Al Pacino et Faye Dunaway. Photographe de carrière, il a photographié des icônes comme Bob Dylan, Andy Warhol et Catherine Deneuve avant de passer derrière la caméra. C’est avec beaucoup d’émotion que Guillaume Canet, qui a eu la chance de jouer dans un de ses films, a aidé Schatzberg à monter sur scène et a exprimé toute l’admiration qu’il lui porte. Schatzberg, qui a reçu la palme d’or à Cannes en 1973 pour L’épouvantail, a été salué par Canet comme son ami et mentor spirituel.
L’un des moments les plus marquants de la soirée a été le concert exceptionnel de Kyle Eastwood, musicien jazz et fils de Clint Eastwood. Kyle, qui a présenté son dernier album Eastwood Symphonique en hommage à son père, a été longuement applaudi. Un dixième album très jazzy, qui reprend les bandes originales des films de Clint Eastwood. Kyle, qui est également acteur, a admis qu’il aurait probablement aimé être musicien si son père n’avait pas réussi en tant qu’acteur et réalisateur. Le festival a donc démarré sur une note musicale parfaite.
Aujourd’hui, l’attention se déplace vers la compétition. On attend avec impatience la première mondiale du dernier film de Luc Besson, Dogman. Présenté à Venise jeudi soir, le film a été chaleureusement accueilli. Le réalisateur très apprécié, mais souvent critiqué, savoure une sorte de revanche à l’âge de 64 ans. Au niveau judiciaire, Besson a dû répondre des accusations de viol portées contre lui par l’actrice Sand van Roy en 2018. L’affaire, symbolique du mouvement #MeToo en France, a finalement été rejetée par la Cour de cassation en juin. Il est fier d’être libre dans son travail de réalisateur, affirmant qu’aucun obstacle ne peut l’empêcher de réaliser le film qu’il désire. Le film sortira en France le 27 septembre.
Cette chronique se veut produite du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées inscrites sur le site web dans l’objectif d’indiquer des précisions sur ce post qui parle du thème « ». Le site deauville-info.com vous soumet de lire ce post autour du thème « ». deauville-info.com est une plateforme numérique qui archive différentes actualités publiées sur le net dont le domaine principal est « ». Consultez notre site deauville-info.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des nouvelles publications.