Culture « Trop c’est trop » : Ibrahim Maalouf fustige son éviction du jury du Festival de Deauville

« Trop c’est trop. » Dans plusieurs extraits vidéos et un texte publiés sur son compte Instagram, le trompettiste Ibrahim Maalouf a réagi à la polémique sur son éviction du jury du Festival du cinéma américain de Deauville. La nouvelle directrice du festival, Aude Hesbert, a en effet annoncé samedi dernier dans La Tribune dimanche que l’artiste ne faisait plus partie du jury en raison d’un « malaise dans l’équipe » en lien avec la vague #MeToo.

« Je suis victime de harcèlement »

« Je suis victime de harcèmement de la part de certaines personnes qui s’acharnent à vouloir absolument que je sois coupable des accusations qui ont été portées contre moi et dont j’ai été entièrement innocenté et lavé », déclare le musicien dans une vidéo tournée au Liban où il se trouve actuellement.

L’artiste a ensuite développé son propos dans un texte publié à la suite des vidéos : « Le festival m’a demandé  »d’accepter de me retirer du jury en toute discrétion » (sic) ceci pour  »préserver nos intérêts réputationnels » respectifs (sic). Chantage inacceptable ! », réagit-il, précisant que cette décision a été prise car « un partenaire financier aurait fait pression sur le Festival » pour demander son éviction du jury. 

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« Deauville, rendez-vous devant les tribunaux »

Dans la continuité des annonces faites par son avocate, Me Fanny Colin, Ibrahim Maalouf a ensuite rappelé les différentes dates de l’affaire concernant une agression sexuelle sur mineure dans laquelle il a été relaxé en 2020. « Je ne cèderai pas aux intimidations et pressions, je ne me retirerai pas  »en toute discrétion » comme on me le demande », a-t-il insisté à la fin de son texte avant de conclure : « Deauville, rendez-vous devant les tribunaux ». 

« Ce n’est pas à moi de juger, punir ou condamner, mais la présence d’Ibrahim Maalouf devenait de plus en plus problématique pour la bonne tenue, sereine, d’un festival qui fête son 50e anniversaire, qui est aussi ma première édition et que je souhaite porter avec clarté et transparence », avait ainsi déclaré Aude Hesbert dans La Tribune dimanche. Celle qui a succédé à la tête du festival à Bruno Barde, en retrait après des accusations d’agressions sexuelles dans Mediapart, a rapporté qu’« à l’annonce de la composition du jury le 8 août dernier, il y a eu beaucoup de réactions sur les réseaux sociaux et dans les médias, un malaise s’est installé dans l’équipe, déjà meurtrie par l’affaire précédente ». 

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