L’édition 1982 du festival du cinéma américain de Deauville (Calvados) est riche en projections de qualité et en vedettes. Le film de Steven Spielberg E. T. l’extra-terrestre, un long métrage devenu culte pour de nombreux cinéphiles, triomphe aux États-Unis.
Deauville le découvre enfin et succombe à son tour à son charme. Les festivaliers mesurent leur privilège de cette première française. Le public de l’hexagone devra, quant à lui, patienter encore trois mois pour le voir dans les salles.
Mais c’est vers une princesse, Caroline de Monaco, fille de star tout de même, que convergent tous les regards.
Cyd Charisse et Jacques Chazot
Les mondanités commencent avec le bal Septembre à Deauville. Cyd Charisse y paraît au bras de Jacques Chazot. Les invités n’ont d’yeux que pour ses jambes. Assurées pour deux millions de dollars lorsque l’actrice était au sommet de sa gloire, on peut les considérer comme « les jambes les plus chères de toute l’histoire du cinéma. »
L’hommage qui est rendu à l’actrice permet de redécouvrir quelques-unes des comédies musicales, qu’elle illumine de son talent : Brigadoon, Tous en scène et, bien sûr, Chantons sous la pluie. Ça tombe bien, Gene Kelly est également cette année à Deauville. Il retrouve donc Cyd Charisse le temps de poser pour quelques photos et de lui lancer un vibrant « I love you ».
À lire aussi
Gene Kelly est honoré comme il le mérite. Mais il ne reçoit pas l’hommage officiel du festival. Charlton Heston, lui, y a droit, tout comme deux réalisateurs, le vétéran Mervyn LeRoy, 82 ans, et l’entreprenant Robert Altman, qui en profite pour montrer son tout dernier film Reviens Jimmy Dean, reviens, tourné à la mémoire de James Dean.
Le quatrième et dernier hommage va, une fois n’est pas coutume, à un scénariste, qui est aussi souvent producteur : Carl Foreman. Jack Valenti, le président des grandes compagnies américaines, prend lui-même la plume pour vanter les mérites de son ami.
Le film de Lawrence Schiller Le chant du bourreau est présenté en première mondiale. L’œuvre est tirée du roman éponyme de Norman Mailer. Heureux hasard, le célèbre écrivain américain est à Deauville. Il est venu recevoir des mains de Lucien Barrière le Prix littéraire du festival, qui lui est attribué pour un autre livre : Les mémoires imaginaires de Marylin.
Déjà bien servis en stars, les festivaliers se régalent aussi dans les salles. Les bons films abondent cette année. Sortent notamment du lot : Officier et gentleman, de Taylor Hackford, avec Richard Gere, Les cadavres ne portent pas de costard, de Carl Reiner, Victor Victoria, de Blake Edwards, sans oublier Meurtres en direct, de Richard Brooks, qui dénonce la montée en puissance de l’information-spectacle.
À lire aussi
Caroline de Monaco éclipse les stars
Le dîner de gala final est très bien fréquenté. On y voit Charlton Heston, qui a quitté les courts de tennis locaux, dont il raffole. Mais aussi Harrison Ford, venu présenter Blade Runner, dont il est la vedette. Ils sont pourtant tous deux éclipsés par la princesse Caroline de Monaco, qui rayonne de beauté. C’est à elle que revient l’honneur d’ouvrir le bal.
Au total, en cette année 1982, le festival a présenté 66 longs métrages, dont 32 inédits, qui ont donné lieu à 141 séances réparties sur six salles.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Cette chronique se veut produite du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées inscrites sur le site web dans l’objectif d’indiquer des précisions sur ce post qui parle du thème « ». Le site deauville-info.com vous soumet de lire ce post autour du thème « ». deauville-info.com est une plateforme numérique qui archive différentes actualités publiées sur le net dont le domaine principal est « ». Consultez notre site deauville-info.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des nouvelles publications.