Lorsque l’équipe du Festival du cinéma américain de Deauville (Calvados) lui propose de présider le jury de cette 28e édition, Pierre Lescure, tout juste évincé de la direction de Canal+, ne réfléchit qu’une demi-heure avant de donner une réponse positive. Dans une interview au magazine Les Echos, le journaliste confie : « Il y a une dizaine d’années, j’aurais hésité : Deauville s’apparentait alors plus à une opération classique de promotion du cinéma américain qu’à un véritable festival. Bien sûr, on y voyait de grosses productions en avant-première, beaucoup de stars en chair et en os, mais le cinéma se perdait un peu sur les planches. Depuis quelques années, le festival s’est recentré, et cette année en particulier, il offre un très bon équilibre. »
À lire aussi
Hommage à John Frankenheimer
D’après Le Monde daté du 7 septembre 2002, « L’un des meilleurs films du Festival de Deauville cette année, en attendant les présentations, de Signes de M. Night Shyamalan (Sixième sens, Incassable) et de Bloodwork de Clint Eastwood, s’appelle Path to War, le dernier film de John Frankenheimer, mort en juillet. Produit par la chaîne câblée HBO, Path to War est un téléfilm qui doit sa projection à Deauville à l’hommage rendu au réalisateur américain. Il y a pourtant plus de cinéma dans Path to War que dans l’écrasante majorité des films produits par Hollywood aujourd’hui qui sont en réalité, dans leur mise en )scène et leur construction, des œu(rrvres télévisuelles dont la primeur est réservée au grand écran. »
Sylvester Stallone, le retour
Rocky est de retour à Deauville après son passage surprise de 1997. La star est venue présenter son nouveau film, Avenging Angelo. « La comédie, c’est le genre que je préfère au cinéma. Elle m’intéresse depuis toujours parce qu’elle relève de l’émotion. Dans Rocky, déjà, j’avais mis une petite dose d’humour et d’amour, c’était un bon moyen de dire certaines choses sur la condition humaine » confie-t-il lors de son séjour deauvillais.
La richesse du festival
Sur son site objectif-cinema.com, Cyril Rota livre un compte-rendu de cette 28e édition et note : « Ce qui fait la grande richesse du festival, ce n’est pas le bric-à-brac médiatique, représenté par l’effervescence des festivaliers et leur besoin incontrôlé de compter le nombre de stars présentes sur les planches, ni l’acharnement des simples passants infortunés, capables d’attendre des heures pour tenter d’apercevoir un visage photographique. Non, l’intérêt de ce festival fortement paradoxal, c’est qu’il permet de se rendre compte de l’incroyable vitalité de la production américaine, bousculant ainsi les idées reçues véhiculées dans la presse qui condamne régulièrement la machine hollywoodienne et ses méfaits. »
À lire aussi
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Cette chronique se veut produite du mieux possible. Vous pouvez utiliser les coordonnées inscrites sur le site web dans l’objectif d’indiquer des précisions sur ce post qui parle du thème « ». Le site deauville-info.com vous soumet de lire ce post autour du thème « ». deauville-info.com est une plateforme numérique qui archive différentes actualités publiées sur le net dont le domaine principal est « ». Consultez notre site deauville-info.com et nos réseaux sociaux dans l’optique d’être au courant des nouvelles publications.