Deauville. Agression d’un gérant de bar : l’auteur dispensé de peine

Il y a bien eu des violences, le 10 novembre 2016, devant un bar de Deauville (Calvados). Un homme alors âgé de 25 ans avait mal vécu la rupture avec la gérante associée du bar. Il s’était ensuivi des échanges que la présidente du tribunal de Lisieux, à l’audience de ce mardi 19 septembre 2023, jugeait  grossiers et insultants », ​de la part du jeune homme.

Celui-ci avait également reçu des messages indignes ciblant sa défunte mère, de la part du cogérant. Il était venu, ce jour-là, pour mettre les choses au point, mais a été giflé. Il était reparti chez son père pour mettre de la glace sur une lèvre gonflée, avant de revenir avec lui pour une deuxième altercation où il reconnaissait avoir mis deux coups à l’homme.

« J’ai perdu mon sang-froid »

Son père, âgé aujourd’hui de 72 ans, était convoqué pour des violences en réunion, mais affirmait avoir juste séparé les deux protagonistes. À l’époque, cette affaire avait été classée sans suite, débouchant sur un rappel à la loi pour les trois hommes. Mais la victime, qui a eu un traumatisme crânien, des plaies au visage et cinq jours d’Incapacité temporaire totale (ITT), était revenue à la charge, trouvant le parquet trop indulgent avec son agresseur.

Le principal prévenu a reconnu les faits.  J’ai perdu mon sang-froid », convient-il à la barre, mardi 19 septembre. Il est inconnu de la justice comme son père, les deux ayant respecté leur contrôle judiciaire de deux ans.

L’avocat de la victime assure : « Ces deux-là l’ont massacré. » Il évoque les « messages détestables » reçus par son client avec des insinuations sur une hypothétique fraude fiscale ou la vente de drogue.

Ancienneté des faits et casiers vierges

La procureure rappelle qu’il y a bien eu une gifle de la victime,  des faits prescrits », et  un déluge de coups à terre avec des témoins qui ont vu la victime au sol, en sang ». Elle requiert du sursis simple considérant l’ancienneté des faits et les casiers vierges des deux prévenus. L’avocate de la défense rappelle que, dans la procédure, il y a bien des messages insultants de la victime, ​regrettant « qu’il n’y ait aucune investigation sur les vidéos de surveillance et pas d’audition des témoins » et que, lors du premier jugement,  l’infraction n’était pas suffisamment caractérisée pour le parquet de Lisieux ».

Le tribunal a relaxé le père et jugé le fils coupable, mais en le dispensant de peine. Il devra néanmoins verser 1 000 € pour le préjudice de sa victime et 850 € de frais d’avocat.

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