Cyrielle Robart
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Elle est considérée comme l’une des meilleures tables de Deauville. A raison. Dirigé de main de maître par le chef Christophe Bezannier (L’Hôtel Majestic à Cannes…), le restaurant La Belle Époque mérite qu’on s’y arrête pour une halte gourmande et hors du temps. Situé à deux pas des mythiques planches de Deauville, au sein du non moins mythique hôtel Barrière Le Normandy, La Belle Époque propose une cuisine pleine de saveurs et de créativité, dans une ambiance feutrée au luxe discret. Ici, le décor s’admire presque autant que l’assiette. Meubles en bois, fauteuils en cuir, vastes miroirs, moulures et lustres de cristal régalent les yeux des gourmets. A la nuit tombée, direction la verrière où d’immenses baies vitrées offrent une vue imprenable et féérique sur la cour normande du palace.
Restaurant La Belle Époque à Deauville : une cuisine qui rend hommage au terroir normand
Du côté des saveurs, le chef a à cœur de proposer une cuisine traditionnelle qui fait la part belle au terroir normand et aux producteurs locaux. La carte, qui change deux fois au cours de l’année, a été volontairement réduite, afin de se concentrer sur l’essentiel, à savoir le produit et la provenance. Parmi les poissons, il ne faut pas rater la sole meunière (85 €), dont les filets sont levés sous les yeux des clients par les maîtres d’hôtel. Originaire des côtes normandes, elle pèse entre 700 et 800 grammes, selon les arrivages. A ne pas manquer du côté des viandes : la côte de cochon d’Yvetot, moutarde à la pomme (28 €), le suprême de volaille fermière du Prieuré de Bréauté (28 €) ou encore le ris de veau rissolé au beurre d’Isigny (42 €), trois mets qui rendent hommage à des produits issus de petits villages alentours. Et si l’on est plutôt d’humeur à partager, on opte pour l’un des plats phares de la maison : les coquillettes à la truffe, jambon d’York et crème de parmesan (66 € pour 2 personnes).
Profiterole au chocolat et baba au Calvados
Soigneusement élaboré par Xavier Thuret, meilleur ouvrier de France, le plateau de fromages (18 €) promet également de belles découvertes. On se régale notamment, selon les arrivages, avec les incontournables camembert de Normandie, Pont-l’Evêque et Livarot. La carte des desserts n’est pas non plus en reste. Imaginée par le chef pâtissier Christophe Adam et les équipes de La Belle Époque, elle met à l’honneur des grands classiques de la pâtisserie, comme la tarte tatin (15 €), la grosse profiterole, sauce chocolat (16 €) ou le baba (16 €), forcément revisité en version normande, avec non pas du rhum, mais du… Calvados.
Restaurant La Belle Epoque, Hôtel Barrière Le Normandy, Deauville
Le brunch de La Belle Époque
Pour une escapade gourmande en famille ou entre amis, direction le brunch de La Belle Époque. Chaque dimanche, entre 12 h 30 et 14 h, locaux, clients de l’hôtel et voyageurs s’y pressent pour se régaler de la multitude de mets proposés. Pour se mettre en jambes, on attaque en douceur avec une coupe de champagne. Puis on file au banc de l’écailler où langoustines, huîtres, bigorneaux, bulots et crevettes roses attendent patiemment les gourmets. Ensuite, on embarque pour le buffet de plats chauds pour savourer un délicieux saumon en croûte de sel ou une belle tranche de jambon à l’os, découpés à la demande par le chef, accompagnés de gratin dauphinois ou de légumes vapeur.
Encore un peu de place avant d’attaquer le dessert ? Rendez-vous à la table des fromages, où sont mis en lumière les meilleurs produits de la région. Et pour terminer ce festin en beauté, on se dirige vers les douceurs du pâtissier, où les becs sucrés ne feront qu’une bouchée des tartes au citron, entremets au chocolat, tartes à la pistache et autres grands classiques des desserts. Quant aux petits gourmands, ils ne pourront pas résister à son impressionnante fontaine au chocolat, dans laquelle tremper bonbons et fruits frais !
Brunch, La Belle Epoque, Hôtel Le Normandy, formule buffet à volonté : 90 € (comprend une coupe de champagne, de l’eau minérale plate ou gazeuse et des boissons chaudes), formule enfant (-12 ans) : 45 € avec une boisson au choix (un jus de fruit ou un soda).
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©Jean-François Romero
Pour une échappée gourmande à plus petit prix, on file sur les fameuses planches de Deauville, pour découvrir une autre table du groupe Barrière : Le Bar du Soleil. Dotée d’une magnifique pergola, elle offre sans conteste la meilleure vue sur la plage de toute la ville. Les locaux et voyageurs de passage l’ont bien compris et s’y pressent en masse les week-ends. La carte, renouvelée deux fois par an, propose pour le printemps-été une cuisine 100 % italienne. Au menu ? L’autentica carbonara (24 €), la grande bolognese (24 €) ou encore les incontournables aubergines à la parmigiana (23 €). Côté dessert, on ne manquera pas de succomber au tiramisu (15 €) ou au panettone (13 €), les yeux rivés vers la mer.
Le Bar du Soleil, planches de Deauville
L’hôtel Barrière Le Normandy
C’est un bâtiment légendaire à Deauville. Fleuron du groupe Barrière, ce 5 étoiles mythique a été présenté lors de son inauguration en 1912 comme « le plus bel hôtel du monde ». Imposant et majestueux, ce manoir de style anglo-normand, reconnaissable à sa façade en colombages verts et à sa toiture si singulière, attire dès son ouverture le Tout-Paris, qui prend plaisir à s’y reposer et à humer les embruns de la mer à seulement quelques heures de la capitale. Un an plus tard, Coco Chanel y installe sa boutique de chapeaux, sous l’enseigne « Gabrielle Chanel ». Tout au long du siècle, les plus grandes célébrités s’y bousculent, de Colette à Churchill, en passant par Françoise Sagan, le prince Charles, Serge Gainsbourg ou Eva Longoria.
Indissociable du cinéma, Le Normandy accueille en 1966 le tournage du film culte Un homme et une femme de Claude Lelouch, avec Anouk Aimée et Jean-Louis Trintignant. Une suite lui est d’ailleurs aujourd’hui dédiée. Et chaque année, l’hôtel devient le cœur battant du Festival du cinéma américain de Deauville au mois de septembre.
Six mois de travaux
Fin 2015, Le Normandy ferme ses portes pour la première fois depuis son inauguration en 1912 pour se refaire une beauté. Son relooking est confié à deux architectes décorateurs en vogue, Alexandre Danan et Nathalie Ryan, qui ont à cœur de préserver son âme et son charme d’antan. Six mois plus tard, Le Normandy n’a rien perdu de sa superbe ni de son faste : la toile de Jouy, élément emblématique du lieu, orne toujours les murs et se décline selon les chambres dans les tons vert, beige, orange, bleu et rouge. Sa célèbre façade est également toujours présente, tout comme son bar mythique, très prisé des stars pendant l’été, ou sa piscine qui fait le bonheur des clients été comme hiver.
Une suite hommage au film de Claude Lelouch
Aujourd’hui, Le Normandy compte 271 Chambres, dont 56 avec vue sur la mer et 21 avec vaste terrasse privative. L’établissement abrite également 40 suites, dont la fameuse suite Un Homme et Une Femme, qui sert souvent de décor à… des demandes en mariage.
Hôtel Barrière Le Normandy, chambres à partir de 310 €
le 09/04/2024
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