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Célébrer l’histoire du cinéma américain tout en gardant les yeux rivés vers l’avenir, c’est ce qu’a décidé de faire le festival de Deauville (Calvados) pour la soirée d’ouverture de sa 50e édition, vendredi soir, en mettant à l’honneur la riche carrière de Michael Douglas, mais aussi l’émergence avec Malia Ann, fille de Barack et Michelle Obama venue présenter son premier court-métrage The Heart.
Un Deauville « si spécial » pour Michael Douglas
« C’est la cinquième fois que je viens à Deauville, mais ça ne sera pas la dernière », sourit Michael Douglas, avant de recevoir le Prix d’honneur de cette 50e édition. Une cinquième pour Michael… mais une dixième pour la famille Douglas, si on ajoute les venues de son père, Kirk. Un lien entre les Douglas et Deauville que Joy et Alexandre Barrière, petits-enfants de Lucien Barrière, ont retracé avec émotion, évoquant ces histoires de famille, « d’amour, de fidélité et de transmission » qui continuent de s’écrire, tandis que le festival prend de l’âge… sans prendre une ride.
Sur le tapis rouge ou sur la scène de l’auditorium du CID, l’acteur de Basic Instinct et The Game n’a pas manqué de vanter les mérites de Deauville, pour son « hospitalité », mais aussi pour « son festival, ses chevaux, son golf et pour jouer au casino ».
Michael Douglas n’a pas oublié non plus de rappeler son attachement à cette ville normande « si spéciale » à ses yeux qui lui a permis de rencontrer son épouse, Catherine Zeta-Jones, en 1988. Son « meilleur » souvenir qu’il raconte avec tendresse :
Trois semaines avant de venir au festival, j’avais vu Zorro. Quand je suis arrivé à Deauville, j’ai vu que Zorro était au programme, le lendemain soir. J’ai demandé à mon assistant si Catherine Zeta-Jones venait… et si elle venait seule, pour qu’on puisse boire un verre. The rest is history.
Deauville qu’il aime tant… et qui lui rend bien. À l’image des photos de ses films qui ornent les murs de la suite du Royal qu’il occupe, sa riche carrière a été mise à l’honneur. Évoquant cet « homme dont la carrière a marqué des générations et qui continue d’inspirer le monde entier », Ludivine Sagnier qui partage l’écran avec lui dans la mini-série Franklin a retracé plus de cinq décennies d’une « filmographie vertigineuse qui traverse les époques, les genres et les continents ».
Citant notamment ses rôles dans À la poursuite du diamant vert, Wall Street, Ma vie avec Liberace, Chute libre ou encore La Méthode Kominsky, elle souligne : « Il a su incarner brillamment la complexité humaine sans jamais se départir ni de son charme, ni de sa vulnérabilité qui nous touche si profondément ». De son côté, l’acteur évoque « 55 ans où j’ai travaillé aussi dur sur les échecs que sur les réussites » et assure : « Je préfère avoir un petit rôle dans un bon film qu’un grand rôle dans un mauvais film ».
Avec Malia Ann, un talent naissant en lumière
Pour cette 50e édition, les organisateurs l’avaient répété. Ils ne voulaient pas de « célébration nostalgique », mais un « festival vivant ». « Nous nous tournons résolument vers l’avenir », insiste à nouveau Aude Hesbert, nouvelle directrice du festival, introduisant ce Prix nouvelle génération. Il a été remis à Malia Ann qui a écrit et réalisé son premier court-métrage, The Heart, « un voyage fantastique dans les profondeurs du deuil et du regret, un conte sur la solitude et le pardon », décrit la présidente.
Dans un discours plein de reconnaissance, Malia Ann raconte ses doutes quand, en le réalisant, elle a parfois craint « que l’histoire ne paraisse trop insignifiante ou trop hasardeuse, qu’elle ne soit pas suffisamment forte pour porter un message social ou politique clair ». Elle a mentionné sa génération et le regard que celle-ci porte sur le monde :
En vivant les choses pour la première fois, nous les abordons de front, nous faisons un art audacieux et nos déclarations sont grandioses. Ce n’est pas pour rien que les enfants ont toujours les genoux écorchés contrairement aux adultes. Ce n’est pas pour rien que les jeunes sont si souvent à l’origine du changement.
Avec gratitude, elle a évoqué les films faits par d’autres avant elle. « Ils m’ont appris l’empathie, la patience et ils ont renforcé ma capacité à aimer ceux que je n’ai jamais rencontrés », déclare-t-elle, faisant du cinéma un pont artistique entre le passé et son avenir. À l’image de ce que veut être ce festival de Deauville pour continuer, comme le souligne le maire Philippe Augier, à « voir, écouter, ressentir, découvrir et comprendre la diversité et les nombreuses facettes de la société américaine ».
D’autres photos de cette première soirée du festival sont à découvrir ci-dessous :
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