Il est l’une des figures emblématiques de l’écurie Marvel Studios, à la carrière la plus hétéroclite et passionnante. Sebastian Stan, 42 ans, doit sa célébrité internationale au rôle de James « Bucky » Barnes, meilleur ami amnésique de Captain America transformé en machine à tuer pour le compte du KGB, dans la saga Avengers. D’ailleurs, quantité d’admiratrices s’étaient déplacées pour assister à son passage sur le tapis rouge du Festival du Cinéma Américain de Deauville, et sur scène pour accepter le Hollywood Rising Star Award remis par Damien Bonnard, membre du jury.
Lequel n’a pas manqué de souligner le « numéro d’équilibriste » exécuté par la star d’origine roumaine et expatriée outre-Atlantique, qui accorde autant d’importance aux blockbusters qu’aux productions indépendantes. Après des débuts enfant devant la caméra de Michael Haneke dans 71 fragments d’une chronologie du hasard (1995), il a tourné sous la direction d’auteurs tels Darren Aronofsky (Black Swan), Ridley Scott (Seul sur Mars), Steven Soderbergh (Logan Lucky), Craig Gillespie (Moi, Tonya), Karyn Kusama (Destroyer).
Le caméléon, désireux de casser son image de superhéros tout en poursuivant sa collaboration avec Marvel sur le petit ou le grand écran, sera prochainement à l’affiche de A Different Man, d’Aaron Schimberg, drame poignant qui lui a valu de décrocher l’Ours d’argent du meilleur acteur et dans lequel il interprète un homme au visage difforme, souffrant de neurofibromatose, qui accepte de subir un traitement médical expérimental pour mener enfin une vie normale. On le verra aussi dans la peau de Donald Trump jeune dans The Apprentice (sortie le 9 octobre), de l’Iranien Ali Abbasi, un biopic qui se concentre sur l’ascension de l’homme d’affaires milliardaire jusqu’à la présidence.
« Il ne faut pas réduire Sebastian Stan au Soldat de l’hiver de Marvel »
« Sebastian Stan incarne aux yeux du monde le Soldat de l’hiver de Marvel, mutilé, congelé et sans pitié, a détaillé Damien Bonnard. Mais il ne faut pas le réduire à cet emploi, car il ne craint pas de repousser les limites de son art afin de jouer des personnages toujours complexes et torturés, en quête d’identité. » L’intéressé a trouvé inespéré le fait que la reconnaissance de son travail vienne d’abord de l’Europe, qu’il a fui à l’âge de 8 ans après la révolution en Roumanie, où il est né.
« J’ai été élevé par une mère célibataire qui cumulait deux boulots pour nourrir sa famille, a-t-il admis. Quand j’avais 12 ans, on s’est installé aux États-Unis, où j’ai découvert la liberté d’expression et de choix, avant d’y tracer ma route. Je n’ai compris que récemment à quel point mon pays d’origine a façonné l’individu que je suis aujourd’hui. Je lutte constamment contre la peur et l’autosatisfaction, je sors de ma zone de confort et je me confronte à l’humanité dans toutes ses contradictions, pour m’accepter tel que je suis. J’ai beaucoup appris de mon passé. Des réalisateurs audacieux m’ont fait confiance, et je leur en suis reconnaissant. »
À l’Hôtel Barrière Le Royal, aux murs tapissés de photographies des précédentes éditions, le comédien a reçu la presse en toute humilité. « Quand je vois tous les portraits de Steven Spielberg, Clint Eastwood ou Tom Cruise, je me sens tout petit. Je remercie ma mère qui s’est sacrifiée pour que je puisse réussir ma vie. Cette année, j’ai enchaîné les festivals de Berlin, de Cannes et Deauville. Mon rêve est devenu réalité. »
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