Vous êtes à la base, un cycliste professionnel. Quand a eu lieu la bascule vers le triathlon ? Et pourquoi ?
Pour la petite histoire, j’ai été cycliste amateur pendant un bon nombre d’années, jusqu’en 2010. J’ai été engagé ensuite par l’Armée de Terre, qui montait une équipe de vélo. Ça me permettait d’avoir un salaire tout en faisant du sport de haut niveau. Donc ça, c’était jusqu’en 2018. Pendant ces huit années, on a gravi les échelons, j’ai été champion de France amateur. Et on est même passé équipe professionnelle. L’équipe a été dissoute en 2018, elle ne devait sûrement plus faire partir des plans de l’Armée.
Étant militaire donc, détaché pendant huit ans, j’ai été muté à Rennes en 2018 dans une école, pour pouvoir toujours continuer le sport. J’avais fait le tour du cyclisme, donc c’est là que j’ai fait la bascule. Et j’avais toujours eu dans la tête de faire du triathlon un jour, donc ça s’est fait tout naturellement.
Avez-vous d’autres victoires ou belles performances à votre actif en triathlon ?
En 2018, j’en ai fait qu’un seul. En 2019, j’ai fait du vélo en plus du triathlon. C’est vraiment à partir du Covid que je me suis lancé à 100% dans le triathlon. J’ai eu des résultats très vite parce mon 3e triathlon, c’était celui de Deauville en 2019, et j’avais terminé 3e. C’était un peu inattendu. Et dernièrement, j’ai remporté le triathlon de Saint-Malo le week-end dernier.
Comment s’est déroulée votre course victorieuse lors de l’édition 2023, sur le Longue distance ?
Alors il faut savoir que depuis 2019, j’ai fait toutes les éditions, et podium à chaque fois. J’ai dû faire trois fois 3e, deux fois 2e, et 1er l’année dernière. Donc je connais bien cette épreuve-là. Ça s’est bien passé. Après, je me rappelle que l’année dernière on avait eu des conditions climatiques assez dures, dans le sens où il faisait très lourd, très chaud.
Natation et vélo, ça s’est très bien passé parce que je sors du vélo avec 8 minutes sur le 2e. Mais la course à pied, j’ai toujours eu un peu de mal à Deauville. Alors que c’est un circuit qui est assez roulant, avec pas mal de relances.
Mais globalement, le parcours vous plaît quand même ?
Oui, oui. Le parcours vélo est assez accidenté, avec plusieurs bosses. C’est vraiment un parcours qui me convient parfaitement. Faut savoir gérer les bosses et relancer après.
Quel est l’objectif pour cette édition 2024 ?
Alors moi, faut savoir que je fais du sport pour gagner. J’ai aucun mal à le dire (rires). Je m’entraîne pour avoir la meilleure place possible. Ce qui m’anime, c’est le podium et surtout la première place. Donc cette année, c’est pareil, je viens pour rééditer ma performance de l’an passé et faire une course pleine. C’est un triathlon qui me tient à cœur.
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