Vente de yearlings à Deauville : démarrage difficile pour certains éleveurs

Les allées devant les boxes sont calmes depuis le début de la vente d’août de yearlings, ces chevaux d’un an, organisée par Arqana à Deauville. Un peu trop calmes au goût de certains éleveurs qui constatent un marché difficile cette année.

Une demande plus timide et très exigeante

« Normalement, quand les gens sont intéressés, ils envoient un vétérinaire et là, ça ne bouge pas beaucoup, » constate Philippe Brosset, éleveur à Vieux-Pont-en-Auge dans le Calvados. Pour ce professionnel, l’offre est là, mais la demande se fait plus timide. Un constat que fait également Sybille Gibson, du haras de Montaigu dans l’Orne qui a dû racheter certains de ses chevaux mis à la vente avant de trouver des accords à l’amiable. Une première qui lui fait dire que le marché est effectivement compliqué : « Je pense que le porte-monnaie est un peu plus retreint et il y a beaucoup d’exigences, il y a beaucoup de chevaux ici et on n’est pas seuls. » Dans ces conditions, difficile de vendre à un bon prix lorsqu’on n’a pas le poulain ou la pouliche exceptionnelle poursuit l’éleveuse : « le « moyen » se vend mais à des prix raisonnables et le haut de gamme se vend bien mais pas de record, il y en a eu un à 1,4 million d’euros mais sinon, cela n’a pas dépassé 800.000 euros, ce qui est assez rare dans ces ventes là. » Une tendance qui s’est confirmée sur la deuxième journée. Les éleveurs espèrent une flambée des prix ce dimanche, dernière occasion de repartir avec un cheval pour les acheteurs.

Les premiers jours de vente sont plus calmes cette année pour les haras présents à Deauville pour la vente de yearlings d'août.
Les premiers jours de vente sont plus calmes cette année pour les haras présents à Deauville pour la vente de yearlings d’août. © Radio FranceSarah Saltiel-Ragot

Dans ces conditions, difficile de vendre à un bon prix lorsqu’on n’a pas le poulain ou la pouliche exceptionnelle poursuit l’éleveuse : « le « moyen » se vend mais à des prix raisonnables et le haut de gamme se vend bien mais pas de record, il y en a eu un à 1,4 million d’euros mais sinon, cela n’a pas dépassé 800.000 euros, ce qui est assez rare dans ces ventes là. » Une tendance qui s’est confirmée sur la deuxième journée. Les éleveurs espèrent une flambée ce dimanche, dernière occasion de repartir avec un cheval pour les acheteurs.

Une grosse concurrence internationale

Pourtant, certains acheteurs français ont d’ores et déjà du mal à suivre les prix pratiqués. Ces ventes d’août d’Arqana attirent notamment de grosses fortunes étrangères qui acquièrent souvent les meilleurs chevaux. « Ce sont des ventes très sélectives et les prix sont très hauts pour certains modèles, sur des pédigrés très internationaux. Des prix élevés et difficilement achetables pour des clients français, » analyse Stéphane Wattel, entraîneur à Deauville qui pourrait se reporter sur les ventes de qualité mais plus accessibles du mois d’octobre. Signe aussi du très haut de gamme réuni au mois d’août par la société Arqana à Deauville qui affiche déjà un chiffre d’affaire de plus de 35 millions d’euros après deux jours de ventes.

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