Une nouvelle aérogare et des vols pour la Slovénie, en 2024, à l’aéroport Deauville-Normandie

« En 2023, nous avons accueilli 66 664 passagers sans les transits, soit une progression de 2,4 % par rapport à 2022 », se réjouit Marilyne Haize-Hagron, la directrice de l’aéroport Deauville-Normandie lors d’un point annuel.

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Au programme de 2024 pour la structure : « 14 tour-opérateurs, 18 destinations et 1 539 vols ». Une nouvelle destination est proposée par Top of Travel, il s’agit de la Slovénie/Autriche avec trois vols en avril, juin et septembre.

Plus de destinations en direct

La grande nouveauté de cette saison, « c’est surtout une augmentation des capacités de 17 % par notre tour-opérateur historique TUI et une augmentation du nombre de destinations proposées en direct », continue la directrice. Julien Stéphan, directeur des transports pour TUI ajoute : « Nous proposons 168 dates de départ parce que l’année dernière ça a très bien fonctionné ». Les sept destinations proposées par TUI restent les mêmes : Malaga, Majorque (Espagne), la Crète, Kos, Rhodes (Grèce), Olbia et Palerme (Italie).

La nouvelle aérogare mise en service en juin

L’année 2024 est intense pour l’aéroport. Le 17 mai, il inaugurera sa nouvelle aérogare qui sera mise en service courant juin. « Nous sommes dans les finitions ». Pour l’instant, les voyageurs arrivent via cette aérogare mais partent depuis l’ancienne qui sera démolie. Autre moment fort, l’atterrissage des vétérans américains le 3 juin. « Nous serons aussi sollicités pour accueillir des vols officiels et militaires ». La directrice indique qu’elle pourrait aussi être sollicitée dans le cadre des Jeux olympiques et l’a déjà été « pour des stationnements d’avions ».

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Dernière particularité de cette année 2024, le transfert du trafic de Volotea pendant les travaux à l’aéroport de Caen. « Les débuts étaient tâtonnants, on était à 60 % sur les premiers vols et là on arrive sur des remplissages de l’ordre de 80 jusqu’à 95 % selon les destinations. »

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Selon l’association The Shift project, alors que l’avion ne représente que 7 % des voyages des Français, il pèse plus de 50 % des émissions de CO2 liées aux déplacements. Or, pour tenir nos objectifs climatiques, il faut diminuer drastiquement nos émissions de CO2 sans attendre, rappellent les scientifiques du Giec.

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