Nouvelle réaction dans l’affaire Maalouf. Ce mercredi chez nos confrères de TF1, Aurore Bergé a mis en garde contre « le stigmate du soupçon ». Un avertissement de la ministre démissionnaire de l’égalité femmes-hommes après la décision du festival du cinéma américain de Deauville d’écarter le trompettiste Ibrahim Maalouf, relaxé en 2020 dans une affaire d’agression sexuelle sur mineure.
« Il n’y a plus de justice qui vaille »
Ibrahim Maalouf « a été relaxé, rappelle Aurore Bergé. Si on considère que des années après une relaxe, on continue à avoir le stigmate du soupçon, en vérité il n’y a plus de justice qui vaille en notre pays. » La ministre précise toutefois que « c’est une décision qui est souveraine de la part du festival », avant d’ajouter : « J’ai toujours tenu une ligne constante […], évidemment il faut respecter et accueillir la parole des victimes et ne jamais présupposer que les victimes mentiraient. »
« Un malaise dans l’équipe »
Pour rappel, Aude Hesbert la nouvelle directrice du festival du film américain de Deauville, dont l’invité d’honneur sera cette année le comédien américain Michael Douglas, avait annoncé, ce week-end, que le trompettiste ne faisait plus partie du jury en raison d’un « malaise dans l’équipe » en lien avec la vague MeToo.
Ibrahim Maalouf avait été accusé il y a plusieurs années d’agression sexuelle sur mineure, une affaire dans laquelle il a été relaxé, en 2020. Sur ses réseaux, l’artiste a contesté la décision prise par celle qui a succédé à Bruno Barde.
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