« C’était trois jours de folie et de belles rencontres, on va avoir du mal à redescendre », reconnaît un groupe de festivaliers costumés dans les allées du festival de manga de Deauville, ce dimanche.
Après avoir conquis le public lors de la première édition, l’année dernière, les organisateurs ont offert à plus de 10 000 visiteurs un second chapitre digne de ce premier succès. Du succès… et un objectif toujours tenu, celui de proposer aux festivaliers toujours plus d’animations pour avoir « un salon à vivre » où ils sont acteurs, et pas seulement spectateurs.
Des costumes, des rencontres et du partage
Qu’on soit amateur de manga, de culture japonaise ou de pop culture, ou qu’on découvre ces riches univers pour la première fois, ce festival parle à tout le monde.
Séances de dédicace avec des mangakas, des comédiens de doublage ou des cosplayeurs, tables rondes sur de multiples sujets, concerts ou démonstrations de Just Dance et de K-pop, ateliers de dessin ou de calligraphie, jeux vidéo, défilé et concours de cosplay, exposition de planches de manga, initiation aux arts martiaux ou au doublage, achat de produits dérivés ou encore karaoké sur le thème des chansons de Disney : sur une surface plus grande que pour la première édition, les visiteurs ont eu de quoi s’occuper pendant trois jours. Un point que constate une festivalière, venue de région parisienne, séduite par sa première au festival deauvillais :
Il y a beaucoup d’activités proposées, j’ai dû faire des choix car j’avais envie de tout faire.
Pour faire vivre ce festival, les organisateurs ont multiplié les invités dans différents domaines, des mangakas aux cosplayeurs en passant par les comédiens de doublage, des vidéastes et autres artistes. L’occasion pour les festivaliers de rencontrer directement ces talents. « Ils sont très accessibles ! On peut parler avec eux de leur processus de création, et de ce qui les inspire, demander des conseils et les voir créer directement pour certains d’entre eux », se réjouit une festivalière. Une pédagogie essentielle permettant de créer du lien et de célébrer pleinement cette riche créativité.
« Le lien avec ce public se construit »
Dressant un premier bilan, Tristan Duval et Alexandre Sztargott, les deux producteurs de l’événement, se réjouissent :
Ce qui est important pour nous, c’est déjà que le public de l’année dernière était de retour cette année. Et ça n’est pas qu’un public de passionnés. Il y a aussi beaucoup de familles, de parents qui accompagnent leurs enfants, de gens qui passent. Pour eux, c’était une découverte l’année dernière et ils sont revenus parce que l’événement leur avait plu, qu’ils veulent continuer à le partager en famille ou entre amis et qu’ils peuvent ainsi découvrir cet univers plus profondément. Tout ce lien avec ce public se construit progressivement, et c’est super pour nous de voir cet impact qu’a le festival sur le public.
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